“…Issue d'un questionnement autour des droits de propriété, de la nature de la firme (Grossman et Hart, 1986;Hart et Moore, 1990;Hart, 1995) et de son organisation interne (Stole et Zwiebel, 1996;Rajan et Zingales, 1998, la théorie des contrats incomplets se retrouve maintenant dans l'analyse de la structure financière de la firme (Aghion et Bolton, 1992;Zingales, 1998), en économie du travail (Malcomson, 1997), en économie de la santé (Ellis et McGuire, 1990), en économie internationale (Thomas et Worall, 1994), en économie politique (Che et Quian, 1998), en économie de la réglementation (Schmidt, 1996;Hart et al, 1997;Bös, 1999aBös, et 1999b, et même en macroécono-mie (Caballero et Hammour, 1996;Acemoglu et Shimer, 1999). Cette théorie avance des propositions réfutables (Whinston, 2001), qu'un certain nombre de travaux en économétrie des contrats (Woodruff, 2002;Baker et Hubbard, 2003) et en économie expérimentale (Fehr et al, 2001;Sloof et al, 2004) ont cherché à valider.…”