“…35. On tend effectivement à isoler les parcelles francophones du territoire -la communauté minoritaire au sein de villes anglophones (Allain et Basque, 2003 ;Brun, 1999), la langue d'affichage (Boudreau et Dubois, 2005 ;Wade, 2015), les entrepreneurs francophones (Allain, 2005 ;Allain et Chiasson, 2010), les immigrants francophones (Gallant et Belkhodja, 2005 ;Traisnel, Violette et Gallant, 2013), les migrations de francophones (Forgues, Beaudin, Guignard Noël et Boudreau, 2009 ;Roy et Cao, 2013), les institutions francophones (Cao, Roy et Lacombe, 2004 ;Lord, 2004), les pratiques langagières des francophones (Boudreau et Dubois, 2002 ;LeBlanc, 2006 ;Lefebvre, 2006 ;Poissant, 2001) -, plutôt que de l'aborder comme lieu de pouvoir, comme production sociale globale (Lefebvre, 1986) façonnée en partie, mais non exclusivement, par un public francophone.…”