“…Le refuge donne donc à voir une tension forte entre l'idéal de protection et la nécessité de gestion, la volonté de préserver l'intérêt de chaque animal et l'obligation d'en tuer un certain nombre. À ce titre, l'ethnographie des refuges vient compléter toute une littérature socio-anthropologique sur la mort animale (Brisebarre, 1996(Brisebarre, , 1999Mouret & Porcher, 2007 ;Porcher, 2002Porcher, , 2003Rémy, 2003Rémy, , 2009Vialles, 1987), en y ajoutant cette dimension paradoxale : comment s'y prend-on pour tuer des animaux dans un endroit où l'on dit les protéger ?…”