Starting in 1802, the Napoleonic government promoted the education of enlightened midwives through both the Parisian Maternité and departmental schools. The Gers, in the southwest, repeatedly tried and failed to open a school that would graduate well-trained midwives. Its failure by 1839 rested on the male authorities' inability to conceive of and support spaces where three interrelated groups of women could cohabitate safely in this rural and Catholic department. Young, innocent midwifery students needed protection from the mostly unwed mothers available as bodies for practice. In turn, both the unwed mothers and the midwifery students, due to their knowledge of procreation, threatened the purity of the nursing sisters who controlled charitable spaces. Ultimately, despite attempts to redefine the bodies of unwed mothers and reconfigure the spaces to run a legitimate school, the authorities abandoned the goal of providing skilled midwives for the women in labor who needed them most.
A partir de 1802, le gouvernement napoléonien a promu la formation de sages-femmes à travers l’école de la Maternité à Paris et des écoles départementales. Le Gers a essayé à plusieurs reprises, mais en vain, d'ouvrir une école qui formerait des sages-femmes diplômées. Son échec repose sur l'incapacité des autorités masculines de ce département rural et catholique à concevoir la coopération et la cohabitation de trois groupes de femmes : les étudiantes sages-femmes, les religieuses, et les filles-mères. Les étudiantes sages-femmes—jeunes, innocentes, et célibataires—avaient besoin de protection contre la contamination morale des filles-mères dont les corps étaient nécessaires pour l'instruction. A leur tour, les filles-mères et les étudiantes, en raison de leur connaissance de la procréation, menaçaient la pureté des sœurs infirmières qui contrôlaient les hospices. En fin de compte, malgré les tentatives de redéfinir le corps des mères célibataires et de réaménager les hospices pour créer une école légitime, les autorités ont fini par abandonner l'objectif de former des sages-femmes diplômées pour servir les femmes en couches qui en avaient le plus besoin.