Tous droits réservés © Théologiques, 2014Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. Résumé de l'article La réappropriation de rites de passage islamiques que sont le mariage, l'aqîqa et la circoncision, par des femmes converties à l'islam, marque leur inscription dans un nouveau groupe d'appartenance. La mise en conformité de rituels traditionnels avec les exigences du renouveau islamique contemporain, tel qu'il prend forme en France, en sus de la négociation avec une culture héritée non islamique qu'elles mettent en oeuvre, s'apparente à un agencement de l'entre-deux qui participe, d'une part, à leur inclusion sociale au sein de la communauté de croyants et, d'autre part, à produire une nouvelle éthique religieuse. Toutefois, à la suite d'une volonté marquée de dé-culturer le religieux, de se distancier de rites perçus comme coutumiers et non valides sur le plan religieux, la fonction de rassemblement des ritualités se limite à un entre-soi religieux, car une mise à distance, voire une mise à l'écart des familles s'opère.