Lorsque j'étais un jeune professeur de sociologie, au début des années 50, nous recevions, mes collègues et moi, des invitations d'universités canadiennes pour aller expliquer pourquoi le Québec n'avait pas changé, s'attachait à son passé et demeurait comme figé au 18ème siècle. Depuis la fin des années 60, on nous invite à dire pourquoi le Québec a rapidement bougé, dans quel sens il évolue et ce qu'il risque de devenir a brève échéance ou à long terme.