Le paludisme grave de l’enfant en milieu hospitalier sénégalais

Camara, B.; Diouf, S.; Diagne, Ibrahima; Fall, Lamine; Ba, A.; Ba, Momar Codé; Sow, Doudou; Kuakuvi, N

doi:10.1016/s0399-077x(02)00014-8

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“…The predominance of that age group may be due to the disappearance of innate immunity provided by the presence of fetal hemoglobin, poor food diversification secondary to poverty, and the late acquisition of an immune response to malaria [15]. In Senegal, according to two studies performed in 1999 and 2007, the children aged 5 to 10 years were the most likely to be affected by severe malaria [11] [16]. The authors suggested that this pattern was characteristic of intermediary areas of malaria such as Senegal.…”

Section: Discussionmentioning

confidence: 99%

Benefits of Artesunate versus Quinine in the Treatment of Children with Severe Malaria at the National University Teaching Hospital of Cotonou

Sagbo¹,

Zohoun²,

Bognon³

et al. 2017

OJPed

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Introduction: Severe malaria is one of the leading causes of death in Sub-Saharan African countries, and artesunate is recommended as a first-line treatment by the Word Heath Organization (WHO.). Objective: Identify the advantages of artesunate compared with quinine in the treatment of severe malaria in children. Methods and patients: This study was a cross-sectional, descriptive and analytical study focused on children hospitalized for severe malaria in the CNHU who were treated with quinine or artesunate. Findings: The hospital-based frequency rate of severe malaria in pediatric patients was estimated to be 28.3% (n = 848). One hundred five children were treated with artesunate, and 743 were treated with quinine. The mean age of the children was 47 months old. The primary signs of severity were anemia (n = 776), neurological manifestations (n = 309) and hemolysis (n = 137). The average duration of treatment was 1.95 days for artesunate versus 2.45 days for quinine, and the difference was statistically significant (p = 0.001). The average length of stay (ALOS) in the hospital was 5 days for the artesunate group versus 5.75 days for the quinine group, and the difference was statistically significant (p < 0.001). Six of the children who received artesunate died, whereas 24 children who treated with quinine died. The total average cost of healthcare was 50,600 FCFA (77 euros) per child treated with artesunate versus 57,100 FCFA (87 euros) per child treated with quinine. Conclusion: The treatment of severe malaria with artesunate is superior to quinine-based treatment.

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Section: Discussionmentioning

confidence: 99%

Benefits of Artesunate versus Quinine in the Treatment of Children with Severe Malaria at the National University Teaching Hospital of Cotonou

Sagbo¹,

Zohoun²,

Bognon³

et al. 2017

OJPed

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“…Le paludisme grave est toujours une cause majeure de morbidité et de mortalité chez l'enfant en milieu tropical, malgré les récentes avancées dans sa connaissance et sa prise en charge [1][2][3][4][5][6][7][8][9][10][11][12][13][14][15]. Le neuro paludisme chez les enfants admis en pédiatrie à l'hôpital d'Aïoun représente des proportions semblables à celles signalées à l'hôpital préfectoral de Bouar (République Centrafricaine) [8].…”

Section: Discussionunclassified

“…L'âge compris entre 6 mois et 5 ans était le plus touché (60,9%). Ces résultats sont conformes à ceux déjà publiés dans la littérature [5,[9][10][11][12]. La plupart des enfants (76,6%) provenaient du milieu urbain.…”

Section: Discussionunclassified

“…Parmi les enfants, 19 soit 29,7% avaient reçu un traitement anti palustre avant l'hospitalisation. Ces résultats sont comparables à ceux trouvés par d'autres auteurs africains [5,12]. Dans notre étude, cette donnée s'explique d'une part par le recours aux tradipraticiens et d'autre part par l'automédication.…”

Section: Discussionunclassified

“…Le milieu hospitalier est le stade ultime d'un long parcours thérapeutique. Les formes cliniques observées étaient dominées par les formes neurologiques et anémiques [5,8,[12][13][14]. L'anémie est souvent observée au cours du paludisme grave, s'expliquant par une hémolyse et une mauvaise régénération médullaire [13].…”

Section: Discussionunclassified

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Paludisme grave à Aïoun: étude rétrospective à propos de 64 cas

Boushab¹,

Fall-Malick

Savadogo

et al. 2016

Rev Mali Infectiol Microbiol

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En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de mauvais pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie

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