2019
DOI: 10.4000/bagf.5196
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Les approches naturalistes en géographie, vers un renouveau réflexif autour de la notion de nature ?

Abstract: separation between nature and culture at a time when calls to bring them closer together are increasing.

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“…Enfin, la dernière étape, plus géographique, vise à inscrire le vivant dans les territoires (Rollot, 2018a) et à construire des bio-régions (Rollot, 2021 ;Rollot et Schaffner, 2021 ;Thayer, 2003). Habiter la terre (Sale, 2014), habiter le monde (Sarre, 2018), quel programme ambitieux qui nécessite, en géographe, de redécouvrir le sauvage (Barraud et al, 2019 ;Dufour et Lespez, 2019) ! Les contributions rassemblées dans ce numéro 47 de Dynamiques environnementales, si elles ne mobilisent pas le terme vivant dans leurs titres, participent toutes d'une exploration des nouveaux liens entre les êtres humains et la nature.…”
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“…Enfin, la dernière étape, plus géographique, vise à inscrire le vivant dans les territoires (Rollot, 2018a) et à construire des bio-régions (Rollot, 2021 ;Rollot et Schaffner, 2021 ;Thayer, 2003). Habiter la terre (Sale, 2014), habiter le monde (Sarre, 2018), quel programme ambitieux qui nécessite, en géographe, de redécouvrir le sauvage (Barraud et al, 2019 ;Dufour et Lespez, 2019) ! Les contributions rassemblées dans ce numéro 47 de Dynamiques environnementales, si elles ne mobilisent pas le terme vivant dans leurs titres, participent toutes d'une exploration des nouveaux liens entre les êtres humains et la nature.…”
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“…Ces débats ont trouvé un écho en France, où le terme de « Political Ecology » n'est apparu qu'à la fin des années 2000 (Benjaminsen et Svarstad, 2009), soit avec au moins vingt ans de retard, et de façon polémique (Laslaz, 2017), contre une tradition géographique française accusée de verser dans le positivisme et l'accompagnement des politiques publiques (Kull et Batterbury, 2016). Mais cela ne doit pas occulter le fait que dès la fin des années 1970, par le biais de l'approche systémique, les géographes français ont su forger des cadres interprétatifs globaux (Bertrand et Bertrand, 2002) et ainsi intégrer progressivement l'inséparabilité de la société et de la nature à travers la notion d'interface, puis d'hybridation par exemple (Dufour et Lespez, 2019). Dans le domaine des sciences de l'eau, cette tendance s'est fortement développée à partir de la notion d'hydrosystème, à l'origine liée à la biologie et à la géomorphologie fluviale, et qui a progressivement intégré des réflexions sur les objets techniques -notamment les barrages et les infrastructures d'irrigation -puis les interfaces homme-nature, avec des questionnements proches de ceux de la Political Ecology.…”
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