“…Ainsi, les ménages de statuts socioéconomiques différents ont tendance à occuper des secteurs en pointe de tarte centrés sur le coeur de l'agglomération, tandis que la dimension familiale produit plutôt des cercles concentriques dont les plus centraux sont occupés par des petits ménages, souvent non familiaux, et les moins centraux par des ménages familiaux avec enfants; la dimension ethnique, quant à elle, a tendance à superposer à la mosaïque sociale et familiale créée par les deux premières dimensions, des concentrations minoritaires dont la ségrégation par rapport à l'ethnie dominante est plus ou moins forte (Guay, 1981). Les études qui ont utilisé la méthode de l'écologie factorielle dans l'analyse de la différenciation spatiale des villes du Québec ont, dans l'ensemble, fait ressortir ces trois dimensions (Crête, 1978;Foggin et Polèse, 1976;Guay, 1978Guay, et 1981Langlois, 1982;Le Bourdais et Lefebvre, 1987;Mayer-Renaud, 1986;Polèse et Carlos, 1978;Thouez, 1973). L'écologie factorielle en tant qu'outil d'analyse de l'espace urbain a sans doute été l'une des méthodes quantitatives les plus couramment employées en géographie.…”