“…Limites structurelles de l'intelligence artificielle L'IA a été notamment définie par sa faculté de reproduire et de se comparer à certaines activités cognitives du cerveau humain, mais comparaison n'est pas raison. La très complexe richesse structurelle du cerveau humain, notamment celle de ses éléments innés faite de connexions inter-neuronales latérales et descendantes, explique vraisemblablement sa supériorité, comparée aux actuels modèles neuronaux artificiels d'apprentissage profond, en matière de compréhension comme d'apprentissage cognitif [41] Questions sémantiques Si, pour certains -y compris des mathématiciens comme Luc Julia, un ancien de la Silicon Valley -l'intelligence artificielle n'existe pas [42], d'autres préfèrent à ce terme L'exploitation de bases de données massives est une chance pour la recherche et le possible croisement de données cliniques, biologiques et génomiques avec d'autres données personnelles ou d'environnement est un facteur important de progrès, notamment en pharmacoépidémiologie [25]. Les algorithmes de l'IA donnent aussi de sérieux espoirs en matière d'urgences médicales (prévision, orientation, régulation), de neuropsychiatrie (surveillance « connectée » pour prévention du suicide) [27] (➜), d'observance thérapeutique [28] (➜), de biobanques (organisation, échanges, partages de données, notamment génomiques) [29] (➜), ainsi qu'en épidémiologie clinique et en santé publique, où sont solidement présentes des équipes de recherche de l'Inserm [30].…”