“…Cependant, près de 60 % des jeunes d'origine nord africaine ayant fréquenté un établissement d'enseignement supérieur se sont dirigés vers les formations universitaires, principalement littéraires ou juridiques (contre 45 % et 48 % des jeunes d'origine française ou sud européenne). En première année d'université, ces « nouveaux étudiants » (Erlich, 1998) sont livrés à eux-mêmes face à l'anonymat des amphithéâtres, aux cours magistraux, à la liberté d'organisation de leur travail… En d'autres termes, dans un monde universitaire où les règles et normes sont souvent implicites, où le travail personnel est valorisé, les étudiants conservant un rapport secondarisé aux études, ne répondent pas aux attentes de l'institution et ne parviennent pas à franchir le cap de la première année de DEUG (diplôme d'études universitaires générales). Parmi ceux-ci, les bacheliers technologiques ou professionnels sont particulièrement nombreux (Frickey, Primon, 2000).…”