On décrit traditionnellement deux suffixes homonymes -eur en français. Mais ces deux suffixes sont-ils les seuls que la langue connaît et ait connus dans son histoire ? Le présent article tente de répondre à cette question en mettant en avant une perspective diachronique allant du protoroman à l’ancien français, puis au français moderne. Il s’agira de mettre en évidence la présence, considérable dans le passé, mais très sporadique de nos jours, d’un troisième suffixe homonyme, qui a presque dis paru aujourd’hui en raison de divers mécanismes ayant entraîné son effacement progressif.