“…Ils impliquent également de nouveaux liens entre les acteurs agricoles, les décideurs publics, les entreprises des chaînes agro-alimentaires, les consommateurs et les partieprenantes de la société civile. Ce choix de l'agroécologie a très vite donné lieu à une intense activité de débat, de réappropriation et de « re-différenciation » au sein des mondes agricoles et de la société civile (Arrignon et Bosc, 2017 ;Lamine, 2015). Il a été soutenu par le déploiement d'un ensemble de dispositifs d'action publique visant, pour certains, dans la continuité de dispositifs antérieurs, à favoriser ou à encadrer les démarches de réduction de l'usage des produits de synthèse (Guichard et al, 2017 ;Cerf et al, 2017), ou à soutenir les formes d'agriculture écologisée, telles que l'agriculture biologique, déjà objet de programmes de soutien depuis les années 1990.…”