“…Si elles ont toujours existé (Salaün, 2003), elles ne formaient pas, jusque là, une composante centrale de la politique hospitalière. Étudiées notamment d'un point de vue économique (Kerleau, 2001 ;Mossé, 2001) et gestionnaire (Claveranne et al, 2003 ;Contandriopoulous et al, 2004 ;David et al, 2003 ;Minvielle et Contandriopoulos, 2004, par exemple), elles constituent aussi une transformation sociale majeure qui affecte en profondeur le rapport des individus à l'institution hospitalière puisque le cadre pérenne de travail que celle-ci proposait se modifie, voire disparaît. Sous l'angle de la dynamique personnelle qu'elles suscitent, elles ont été analysées en priorité par des psychologues sociaux et des gestionnaires, en particuliers nord-américains, qui soulignent notamment le traumatisme que constituent les restructurations et l'angoisse qui en découle.…”