“…Les femmes victimes de violence conjugale manifestent plus de stress dans l’exercice de leur rôle parental (Levendosky & Graham-Bermann, 1998; Wolfe, Jaffe, Wilson & Zak, 1985), ce qui perturbe souvent la relation avec leur enfant (Erel & Burman, 1995; Fulmer, 1991; Krisknakumar & Buehler, 2000). De plus, le stress des victimes affecte leur comportement, entrave les conduites de soutien et de chaleur et perturbe ainsi le développement de l’enfant (Bourassa, 2007; Holden & Ritchie, 1991; Levendosky & Graham-Bermann, 1998; McCloskey, Figueredo & Koss, 1995; Wolfe et al, 1985), notamment sur le plan de son comportement (Émond, 2000; Holden, Geffner & Jouriles, 1998) et de sa capacité d’adaptation (Holden & Ritchie, 1991). Émond, Fortin, Royer, Potvin et Tessier (1999) indiquent, par exemple, que plus le stress maternel est élevé, plus l’enfant présente des problèmes extériorisés et plus il risque d’être maltraité.…”