Abstract:Fishing can have profound impacts on the ecology and evolution of marine populations. Understanding populationlevel changes ultimately depends on knowledge about individual survival and how it varies in time and space. We used acoustic tags and a network of receivers to monitor individual behaviour and fate of European lobster (Homarus gammarus) exposed to commercial and recreational trap fisheries on the Norwegian Skagerrak coast. In August 2011, 50 male lobsters above minimum legal size were tagged and monitored before and during the lobster fishing season. We also quantified the spatial and temporal variation in fishing activity. There was no significant effect of home-range size on the probability of surviving the fishery. However, there was substantial fine-scale spatial variation in fishing activity, and lobsters with short-term home ranges positioned away from trap-dense areas had a significantly higher survival probability. Also, the overall survival probability of 16.7% suggests that fishing depletes the catchable lobster population at a high rate. The current harvesting regime may drive selection in favour of movement behaviours avoiding habitats typically targeted by fishers.Résumé : La pêche peut avoir des lourds impacts sur l'écologie et l'évolution des populations marines. La compréhension des changements à l'échelle de la population dépend des connaissances sur la survie des individus et les variations de cette dernière dans le temps et l'espace. Nous avons utilisé des marqueurs acoustiques et un réseau de récepteurs pour surveiller le comportement individuel et le destin de homards européens (Homarus gammarus) exposés à la pêche commerciale et récréative au piège le long de la côte norvégienne du Skagerrak. En août 2011, 50 homards mâles de taille supérieure au minimum légal ont été marqués et suivis avant et durant la saison de pêche au homard. Nous avons également quantifié les variations spatiales et temporelles des activités de pêche. Aucun effet significatif de la taille du domaine vital sur la probabilité de survie à la pêche n'a été noté. D'importantes variations spatiales fines des activités de pêche ont toutefois été observées, et les homards dont les domaines vitaux à court terme se situaient à distance des zones de forte densité de pièges présentaient une probabilité de survie significativement plus grande que celle des autres homards. En outre, la probabilité de survie globale de 16,7 % semble indiquer que la pêche est à l'origine d'un déclin rapide de la population exploitable de homards. Le régime d'exploitation actuel pourrait se traduire par la sélection préférentielle de comportements de déplacement permettant d'éviter les habitats typiquement ciblés par les pêcheurs. [Traduit par la Rédaction]