Malgré l’importance de la conscience morphologique pour le, développement d’habiletés de haut niveau indispensables au succès, scolaire (Apel, Diehm et Apel, 2013; Kieffer et al. 2016; Tighe et, Schatschneider; 2016), il y a une réelle confusion dans la littérature sur le, plan de la mesure de ce construit, en ce sens que les tâches utilisées pour le, circonscrire font intervenir des habiletés d’ordre cognitif et linguistique, extr êmement variées (Deacon, Parrila et Kirby, 2008). En nous basant sur, les épreuves traditionnellement utilisées pour mesurer la conscience, morphologique, nous avons construit six tâches qui mobilisent à la fois des, unités (morphèmes flexionnel ou dérivationnel), des opérations,(suppression ou ajout) et des types de contrôle (implicites ou explicites),divers (Apel, 2014). Nos données ont été récoltées auprès d’enfants, québécois et français de 8 à 10 ans. Les résultats, issus d’analyses, factorielles confirmatoires (AFC), mettent en relief l’importance du type, d’opérations cognitives effectuées comme facteur permettant de, discriminer les épreuves entre elles.