Les volumes d’informations narratives se sont accrus entre l’oenotouriste et les sites, d’abord du fait du recours aux technologies numériques (SIT, sites d’avis, blogs, ...), puis du fait du caractère bidirectionnel des récits portés. Concernant l’expérience narrative de l’oenotouriste, cet article pose la question de l’efficacité du type de voie (exogène versus ontologique-endogène), ainsi que de la quantité optimale de récits circulant entre le territoire et lui. Le travail empirique comparera un modèle (avec variables latentes réflexives) d’expériences narratives perçues sans récit avec trois protocoles de récits : faible endogène, fort endogène et ontologique avec storytelling (Ryan 2002). Trois préconisations sont avancées pour les territoires : d’abord Ils doivent proposer les deux voies et laisser l’œnotouriste s’auto segmenter, ensuite la voie exploratoire exogène doit fournir des récits succincts (stéréotypes), enfin une recherche permanente des objets « Mana » ou « lieux générateurs » doit-être entreprise.