Résumé
Le refus des solutions « chimiques », souvent jugées suspectes, mène un nombre croissant de contemporains à rechercher une alternative naturelle chaque fois qu’elle existe. Le domaine médical — et en particulier celui qui concerne la reproduction — échappe d’autant moins à cette aspiration qu’il s’y trouve des bases historiques multimillénaires. Il a également des justifications économiques dans tous les pays où l’accès aux médicaments est problématique, sinon illusoire. La contraception masculine n’est pas oubliée dans ce contexte; en particulier dans les pays émergents où la natalité élevée pose un problème de société. Des principes actifs extraits de plantes ont fait — et font encore-l’objet de recherches très circonstanciées. Il existe de bonnes raisons de penser que des solutions existent dans ce registre. Des tests menés in vivo chez l’animal (surtout), mais aussi in vitro sur des spermatozoïdes isolés concluent à l’existence d’effets centraux, périphériques ou spermicides significatifs. Les vertus thérapeutiques souvent multiples des plantes concernées mènent toutefois à rester vigilants pour ne pas associer, en cas d’utilisation systémique, un effet secondaire indésirable à l’effet contraceptif recherché.