Diego IZQUIERDO le jour. Je suis aussi très reconnaissant à Jean-Louis Colliot-Thélène et à Tamás Szamuely pour leurs commentaires et leurs remarques. Je voudrais finalement remercier l'École Normale Supérieure pour ses excellentes conditions de travail.
NotationsCorps. Si l est un corps, on notera l s sa clôture séparable. Si de plus l est un corps de valuation discrète complet, on notera l nr son extension non ramifiée maximale.Groupes abéliens. Pour M un groupe topologique abélien (éventuellement muni de la topologie discrète), n > 0 un entier et ℓ un nombre premier, on notera : • M tors la partie de torsion de M.• n M la partie de n-torsion de M.• M{ℓ} la partie de torsion ℓ-primaire de M.• M non−ℓ = p =ℓ M{p} où p décrit les nombres premiers différents de ℓ.• M (ℓ) le complété pour la topologie ℓ-adique de M.• M ∧ la limite projective des M/nM.• T ℓ M la limite projective des ℓ r M.• M div le sous-groupe divisible maximal de M.• M = M/M div le quotient de M par son sous-groupe divisible maximal.• M D le groupe des morphismes continus M → Q/Z. Un groupe abélien de torsion sera dit de type cofini si, pour tout entier naturel n > 0, sa n-torsion est finie. La partie ℓ-primaire d'un tel groupe est la somme directe d'un ℓ-groupe abélien fini et d'une puissance finie de Q ℓ /Z ℓ .Faisceaux et cohomologie. Sauf indication du contraire, tous les faisceaux sont considérés pour le petit site étale. Soit r ≥ 0. Pour F et G deux faisceaux fppf sur un schéma X, on note Ext r X (F, G) (ou Ext r (F, G) s'il n'y a pas d'ambigüité) le faisceau associé pour la topologie étale au préfaisceau T → Ext r T f ppf (F, G). On rappelle qu'avec cette définition, la formule de Barsotti-Weil garantit que, si A est une variété abélienne sur un corps k, alors la variété abélienne duale A t représente le faisceau Ext 1 k (A, G m ) (voir par exemple le théorème III.18.1 de [Oor66]). Par ailleurs, en mimant les notations pour les groupes abéliens, on pose, pour F un faisceau sur un schéma X et l un nombre premier, H r (X,Catégories dérivées. Nous serons amenés quelques fois à considérer des catégories dérivées. On notera alors − ⊗ L − le produit tensoriel dérivé. Corps locaux supérieurs. Les corps 0-locaux sont par définition les corps finis et le corps C((t)). Pour d ≥ 1, un corps d-local est un corps complet pour une valuation discrète dont le corps résiduel est (d − 1)-local. On remarquera que cette définition est plus générale que la définition standard. Lorsque k est un corps d-local, on notera k 0 , k 1 , ..., k d les corps tels que k 0 est fini ou C((t)), k d = k, et pour chaque i le corps k i est le corps résiduel de k i+1 . On rappelle