“…Plusieurs études ont aussi démontré l'intervention, dans la diminution de la sensibilité cellulaire à certaines drogues ou l'échappement des cellules aux contrôles du cycle cellulaire, d'une reprogrammation de certaines voies de signalisation ciblées par ces drogues, même si ces dernières induisaient des dommages à l'ADN [1][2][3]. Plus récemment, un mécanisme de résistance à l'apoptose induite par les radiations [4] et par les drogues chimiothé-rapeutiques a été mis en évidence [5][6][7][8] ; il implique la formation de granules de stress anti-apoptotiques. Les granules de stress sont des corps cytoplasmiques non membranaires et dynamiques constitués, entre autres, d'ARNm, de protéines de liaison à l'ARN, et de molécules de signalisation intervenant dans la mort cellulaire.…”