“…Dans cette perspective, cette recherche s'attarde sur les régions de Québec et Chaudière‐Appalaches (Figure 1), dont le territoire s'apparente d'assez près à la notion de ≪champ urbain≫ proposée par Friedman et Miller (1965), soit le territoire (région nodale) des mouvements pendulaires quotidiens, mais aussi hebdomadaires (120–150 km), autour du noyau urbain central, la RMR de Québec. Une analyse de partition multifactorielle de la croissance de l'emploi des pôles métropolitains et non‐métropolitains de cette région (Barbonne 2003), dérivée de l'analyse shift‐share , avait déjà permis de souligner que ce sont principalement les pôles de banlieue (Charlesbourg, Beauport, Saint‐Augustin, Saint‐Nicolas, Saint‐Romuald…) de la région métropolitaine de Québec ainsi que les petites villes‐satellites (Donaconna, Deschambault, Sainte‐Croix, Sainte‐Marie, Saint‐Anselme…) situées dans un rayon d'approximativement 50 km autour du centre‐ville de Québec qui présentent le plus fort dynamisme, une fois tenu compte des effets structurels (sectoriels et de sexe) inhérents à la composition de leur emploi. Au‐delà de cette couronne de 50 km, la performance des pôles d'emploi est beaucoup plus différenciée, puisque seuls quelques poches (autour de Saint‐Georges de Beauce) et îlots (L'Islet‐Saint‐Jean‐Port‐Joli) de développement présentent des indices de performance standardisés positifs, notamment sous l'influence du dynamisme des activités manufacturières.…”