2018
DOI: 10.3917/anso.181.0011
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Politiques de l’expulsion : acteurs, enjeux, effets

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
1
1

Citation Types

0
1
0
2

Year Published

2019
2019
2024
2024

Publication Types

Select...
7

Relationship

0
7

Authors

Journals

citations
Cited by 11 publications
(3 citation statements)
references
References 56 publications
0
1
0
2
Order By: Relevance
“…Let us look again at what is behind precarity today. Housing precarity is gobbling up the most diverse residential settings, urban cores and peripheries (Hepburn et al, 2022), less advantaged groups as much as parts of the middle class (Davis, 2017), cities in the Global South as well as in the Global North (Aguilera et al, 2018;Blot and Spire, 2014). The unprecedented upsurge of housing precarity, one may think, would trigger transversal agreements among the marginalised, eventually united by the same pain and committed to the same fight (Harvey, 2012).…”
Section: Configurations Un-makings and Quiet Noises Of Precarity Conc...mentioning
confidence: 99%
“…Let us look again at what is behind precarity today. Housing precarity is gobbling up the most diverse residential settings, urban cores and peripheries (Hepburn et al, 2022), less advantaged groups as much as parts of the middle class (Davis, 2017), cities in the Global South as well as in the Global North (Aguilera et al, 2018;Blot and Spire, 2014). The unprecedented upsurge of housing precarity, one may think, would trigger transversal agreements among the marginalised, eventually united by the same pain and committed to the same fight (Harvey, 2012).…”
Section: Configurations Un-makings and Quiet Noises Of Precarity Conc...mentioning
confidence: 99%
“…On pourrait d'ailleurs s'interroger si l'usage de ce signifiant par les acteurs ne tient pas d'un euphémisme pour un événement qui tiendrait plutôt des « politiques d'expulsion » Cf. Aguilera, T. et al (2018).…”
Section: Notesunclassified
“…En effet, ces parcours sont marqués par une très forte mobilité à la fois géographique et des types de lieux de vie.Le premier constat concerne la mobilité géographique, celle-ci est liée en grande partie aux politiques d'expulsions des lieux de vie par l'État et les collectivités(Vitale, 2009) : en ce qui concerne l'agglomération lyonnaise, entre janvier 2016 et novembre 2018, plus de seize lieux de vie ont été expulsés, touchant plus de 1 500 personnes, une même personne ayant ainsi connu en moyenne (et a minima), deux expulsions de son lieu de vie sur la période(Bourgois et Louvion, 2018). Le bidonville ou le squat reste donc un lieu d'incertitude et de vulnérabilité(Aguilera, Bouillon et Lamotte, 2018).Le second constat est celui d'une forte variété des types d'habitat sur des périodes relativement courtes, qui peut être liée : 1) aux expulsions, qui obligent à se retourner vers des solutions parfois très précaires ; 2) aux stratégies ou tactiques des familles en fonction des opportunités présentes sur le territoire ; 3) aux politiques et dispositifs d'accès à l'hébergement ou au logement déployés par les acteurs publics ou associatifs. L'analyse récente que nous avons pu effectuer à partir de données collectées sur 125 ménages révèle ainsi que, pour la plupart d'entre eux, sur une durée de trois ans, se succèdent des périodes de vie à la rue, en foyer ou centre d'hébergement, dans des voitures, dans des hébergements temporaires, notamment dans le cadre du « renfort hivernal », parfois marquées par des retours temporaires dans le pays d'origine.…”
unclassified