Les directives de rentabilité que la RATP impose aux contrôleurs modifient leur travail. À travers l’analyse de la double catégorisation selon laquelle les contrôleurs comprennent leur travail, le « commercial » et le « répressif », cet article explore, tout d’abord, la manière dont ces catégories structurent les pratiques des agents, qui induisent un traitement différencié des voyageurs. Ensuite, l’article montre comment la valorisation du « répressif » par rapport au « commercial », considéré comme du « sale boulot », résulte des stratégies des agents pour se construire une marge d’autonomie face à la dégradation des conditions de travail que représente la mise en œuvre des principes « commerciaux ».