“…Les pratiques des trois modes de transport sont tout autant exclusives qu'excluantes, stigmatisant aussi bien les usagers des transports que ceux qui n'en sont pas familiers. À cet égard, on peut parler de l'espace du transport comme d'un microcosme, reflet des dynamiques qui façonnent la société en général, « le territoire qui manifeste l'interaction généralisée qui anime le monde », (Lombard, Steck, 2004). L'espace du transport devient un lieu, une « cellule spatiale », ce qui est d'autant plus vrai en Afrique du Sud où les transports ont été l'un des instruments de la fabrique de la ville d'apartheid, comme l'explique Voges (1984) : « The location of residential areas has a marked influence, therefore, on the accessibility of different groups of people ».…”