Doctorant en sociologie au sein du laboratoire Centre d'Étude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir (CERTOP) à l'université Toulouse II Jean-Jaurès. Attaché temporaire d'enseignement et de recherche à l'université Paris Dauphine, il est membre du Groupe de Travail sur l'Enseignement Supérieur (GTES) Résumé n La sélection à l'entrée à l'université, gage de poursuite d'études en Humanités ? Comparaison entre licences sélectives et non sélectives Les « taux d'échecs » observés en licence font de la sélection à l'entrée à l'université un instrument tentant pour essayer d'y remédier. À travers l'exemple des licences sélectives en humanités (en arts, lettres, langues, sciences humaines), on montre que la sélection engendre une diversi cation des publics admis du point de vue de l'origine sociale, mais également en termes de pro l scolaire. Davantage qu'un e et « sélection », c'est surtout cette di érence de recrutement sur le plan scolaire qui explique que les étudiants admis en licences sélectives persévèrent plus dans leur discipline d'admission et atteignent plus fréquemment le niveau L3 que ceux admis dans une licence non sélective.