“…Il a donc peu recours aux savoirs savants et se tourne vers des savoirs opératoires « argumentés par des explications de sens commun […] ce qui conduirait à un lessivage de savoirs universitaires plus formels » (Ibid, p. 286). En outre, les croyances issues de l'expérience alimentent davantage les actions des enseignants que les connaissances objectives (parfois en opposition) (Gervais & Leroux, 2011 ;Martineau & Gauthier, 2000), ce qui se reflète plus tard dans la pratique puisque « la mobilisation des ressources théoriques pour enseigner est relativement limitée chez les enseignants » (Gervais & Leroux dans Leroux, 2012, p. 55). De plus, on relève chez les étudiants en cours de formation, certaines difficultés en stage quant à la gestion de classe et des interrelations avec les élèves, phénomène relié à un manque de confiance en soi (Lebel, Bélair & Goyette, 2012).…”