International audienceThis study estimates the human cost of failures in the CCS industry in 2050, using the actuarial approach. The range of expected fatalities is assessed integrating all steps of the CCS chain: additional coal production, coal transportation, carbon capture, transport, injection and storage, based on empirical evidence from technical or social analogues. The main finding is that a few hundred fatalities per year should be expected if the technology is used to avoid emitting 1 GtC yr-1 in 2050 at baseload coal power plants. The large majority of fatalities are attributable to mining and delivering more coal. These risks compare to today's industrial hazards: technical, knowable and occupational dangers for which there are socially acceptable non-zero risk levels. Some contemporary European societies tolerate about one fatality per thousand year around industrial installations. If storage sites perform like that, then expected fatalities per year due to leakage should have a minor contribution in the total expected fatalities per year: less than one. But to statistically validate such a safety level, reliability theory and the technology roadmap suggest that CO2 storage demonstration projects over the next 20 years have to cause exactly zero fatality.Dans cette étude on estime les coûts humains des défaillances dans la filière du CSC en 2050, en utilisant l'approche actuarielle. La mortalité prévue est évaluée à tous les stades du CSC : production additionnelle de charbon, captage du carbone, transport, injection et stockage, en se basant sur des données empiriques issues d'analogues techniques et sociaux. La conclusion principale est que quelques centaines de décès par an sont à attendre quand la technologie est employée pour éviter l'émission d'1 GtC an-1 en 2050 pour 1500 centrales électriques de base alimentées en charbon. La mise en oeuvre du CSC épargnerait sans doute plusieurs dizaines de milliers de vies en 2050 par l'atténuation du changement climatique. Ainsi, en termes de vies sauvées attendues, les bénéfices du CSC l'emportent sur ses coûts. La grande majorité des décès sont attribuables à l'extraction de davantage de charbon, et viennent ensuite les pertes dans l'acheminement maritime. Ces risques sont comparables aux accidents industriels d'aujourd'hui : des dangers techniques, connaissables et professionnels pour lesquels existent des niveaux de risque non zéro socialement acceptés. Si les sites de stockage opèrent à des niveaux de sûreté actuellement tolérés dans des installations analogues, les pertes annuelles attendues liées aux fuites, pourtant une préoccupation importante pour le public local, devraient contribuer de façon mineure à la mortalité annuelle attendue : inférieures à un. Mais cette condition de performance des sites de stockage sera refutée si une seule mort se produit avant 2030