“…Ce référentiel a l'avantage d'être toujours homogène quel que soit le type de côte et de marnage, mais suppose des traitements assez lourds, notamment pour filtrer les effets de la marée (ALLAIN et al, 2000 ;LEATHERMAN, 2003). En géomorphologie, le trait de côte repose sur une limite physiographique "fixe" que l'on peut suivre dans le temps et dans l'espace, mais dans ce cas, elle diffère suivant le type de côte et le contexte marégraphique (ROBIN, 2002 ;LE BERRE et al, 2005). Les synthèses réalisées à partir de travaux portant sur l'analyse de la cinématique du trait de côte montrent qu'il existe plusieurs dizaines de référentiels pouvant être classées en trois grandes familles (GRENIER & DUBOIS, 1990 ;ROBIN, 2002 ;BOAK & TURNER, 2005) : (i) les indicateurs morphologiques (sommet de falaises, crête ou pied de dune, ados de plage, etc.)…”