White pine weevil (Pissodes strobi Peck) damage was evaluated in one white pine (Pinus strobus L.) and four jack pine (Pinus banksiana Lamb) half-sib family test sites to determine the role of tree genotype in resistance to the weevil. Halfsib family explained a significant proportion of the variation in weevil attack at all sites. Estimates of family (0.16-0.54) and individual (0.09-0.24) heritabilities of jack pine resistance to white pine weevil were moderate. Estimates of family (0.37) and individual (0.22) heritability of resistance of white pine to the weevil were also moderate when the percentage of test trees damaged by the weevil was relatively low, but were insignificant four years later when more than three-quarters of trees were damaged. Significant positive correlations between mean tree height and mean incidence of trees damaged by the weevil were observed for four of seven site-years but relationships were weak, suggesting that any cost, with respect to height growth, to breeding weevil resistant trees may be small.
Key words:Pinus, Pissodes strobi, trade-offs, tree improvement, tree resistance, white pine weevil.
RÉSUMÉLes dommages du charançon du pin blanc (Pissodes strobi Peck) ont été évalués dans un site de test de familles de descendance uniparentale de pin blanc (Pinus strobus L.) et dans quatre sites contenant des familles de descendance uniparentale de pin gris (Pinus banksiana Lamb), afin de déterminer le rôle du génotype de l'arbre dans sa résistance au charançon. La famille a expliqué une proportion significative de la variation dans les attaques du charançon à tous les sites. Les estimations des héritabilités familiales (0.16-0.54) et individuelle (0.09-0.24) de la résistance du pin gris aux attaques du charançon du pin blanc étaient modérées. Les estimations des héritabilités familiale (0.37) et individuelle (0.22) de la résis-tance du pin blanc au charançon étaient également modérées lorsque le pourcentage d'arbres endommagés par le charançon était relativement bas, mais devenaient non significatives quatre ans plus tard, lorsque plus des trois-quarts des arbres étaient endommagés. Des corrélations positives significatives entre la hauteur moyenne des arbres et la moyenne de l'incidence des arbres endommagés par le charançon ont été observées pour quatre des sept sites-années, mais les relations étaient faibles, ce qui suggère que tout coût de la reproduction d'arbres résistants au charançon, par rapport à la croissance en hauteur, pourrait être moindre.