“…L'accès aux données porte aussi des enjeux de transparence pour les citoyens et de débat démocratique sur le fonctionnement du système La production de connaissances scientifiques L'explosion des données disponibles est aussi une chance pour la recherche, et l'on attend de leur exploitation une accélération des progrès de la connaissance, sur les facteurs de risque des maladies, leur physiopathologie, les marqueurs permettant un diagnostic précoce, etc., notamment par la possibilité de croiser des données cliniques, biologiques et génomiques avec d'autres données personnelles ou d'environnement. Au passage, au-delà de l'accroissement quantitatif, on assiste aussi à une transformation des modalités de cette production de connaissances : de nouveaux modèles de recherche collaborative se développent autour de données partagées (comme le projet Epidemium, lancé en partenariat par La Paillasse et le laboratoire Roche, avec une plateforme open data mettant à la disposition de tous ceux qui souhaitent participer des données ouvertes disponibles à l'échelle nationale, européenne et internationale) 7 [18] (➜) ; des communautés de patients s'inscrivent dans cette dynamique en montant des plateformes de recherche participative, fondées sur des données renseignées par eux 8 . À côté des essais cliniques, qui sont encore considérés aujourd'hui comme le « gold standard », la recherche biomédicale sera de plus en plus nourrie par des données « en vie réelle » collectées sur de grandes cohortes d'individus 9 , et exploitées avec de nouvelles méthodologies.…”