“…L'implication de l'UNESCO dans la sphère de l'enfance handicapée demeure toutefois limitée, comme l'étudie Gildas Brégain , qui en analyse les conséquences : d'une part, ce faible engagement de l'UNESCO contribue à la domination exclusive du secteur de la réadaptation sur le secteur de l'éducation spécialisée qui devient une des composantes des programmes de réadaptation, et d'autre part, le retrait de cette organisation non confessionnelle entraîne la prédominance de normes fortement influencées par l'Église catholique. Ainsi, dans les décennies 1950 et 1960, les spécialistes québécois de l'enfance inadaptée partagent plutôt leurs connaissances lors des congrès organisés par le Bureau international catholique de l'enfance (BICE), (Ferretti, Bienvenue, 2010). En 1957, le congrès du BICE se déroule d'ailleurs au Québec, dans les villes de Montréal et Trois-Rivières.…”