Chez Rhinolophus ferrumequinum, des observations ocologiques, 1'atude histophysiologique des glandes endocrines, du tractus genital, du tube digestif et de la rate de 55 specimens autopsies aux difforentes saisons, ainsi que quelques dosages biochimiques, ne font apparaitre aucune difference systomatique entre l'otat des animaux vivant dans les grottes d'hivernage, d'octobre a mars, et celui qu'ils prosentent a d'autres opoques de l'anne*e. Sauf chez les femelles durant leur so jour dans les colonies maternelles, 1'hypothermie se manifeste en toutes saisons ; les pe"riodes d'activite sont cependant plus courtes et moins froquentes en hiver. L'hypothermie s'accompagne d'un certain nombre de caracteres (hypoglycomie, stockage de sang dans la rate, mise au repos des surranales) dont les traductions morphologiques sont d'autant plus accentu^es que cet £tat dure plus longtemps. Le Γένβϋ provoque se traduit par des modifications classiques (hyperglycemie, diminution du glycogene hopatique, de*pl£tion de la rate, disparition des produits de secretion figures dans les surrenales), sans doute accentuees par la contention. Ces caracUres sont tr£s attenuos chez les animaux roveilUs naturellement depuis un certain temps. Grace a des adaptations physiologiques (hypothermie reversible) et ocologique (recherche des micro-climats favorables), le Grand Rhinolophe r£duit au maximum ses depenses onergetiques. Les auteurs estiment que cette espece, et sans doute tous les Rhinolophidae et Vespertilionidae sont des homoothermes facultatifs, diffdrents aussi bien de Rongeurs et Insectivores hibernants que des homoothermes classiques ou des voritables honieothermes imparfaits. La plupart des etudes relatives Thibernation ont porte sur des Rongeurs (Marmotte, Spermophiles, Hamsters, Loir et Lerot) ou sur le Herisson. On est beaucoup moins bien renseigne sur la physiologie des Chauves-Souris qui constituent un mauvais materiel exporimental et sont tres difficiles a conserver en captivite dans des conditions normales. (*) Museum National d'Histoire Naturelle, Laboratoire d'Ecologie G^n^rale, 91 -Brunoy. Brought to you by | University of Arizona Authenticated Download Date | 7/11/15 9:45 PM Brought to you by | University of Arizona Authenticated Download Date | 7/11/15 9:45 PM Brought to you by | University of Arizona Authenticated Download Date | 7/11/15 9:45 PM Brought to you by | University of Arizona Authenticated Download Date | 7/11/15 9:45 PM Caubere , 1959). Dans les cavites souterraines de petites dimensions, les Rhinolophes hivernent isolement. Beaucoup de biotopes de ce type n'abritent qu'un seul individu. Nous avons observe une bonne trentaine de sujets, hivernants uniques de caves, chais, abris sous roche, etc... L'animal, toujours un adulte δ ce qu'il semble, se tient completement enveloppe dans ses membranes, accroche souvent a faible hauteur au-dessus du sol. La presence de ces isoles est breve et irreguliere. Un individu sejourne rarement plus de quelques jours, mais un nouveau venu peut le remplacer (donnees du baguage). U...