“…Il souligne l'utilité de prendre en compte les infrastructures qui rendent possible le travail scientifique pour comprendre celui-ci. Ce qui semble évident dans l'étude de la Big Science, avec ses accélérateurs de particules (Simoulin, 2007 ;Boisot et al, 2011), radiotélescopes, plates-formes en nanotechnologies (Merz & Biniok, 2010 ;Hubert, 2013) ou en génomique (Peerbaye, 2004), des réseaux de coopération scientifique (Vinck, 1999(Vinck, , 2012 ou de l'histoire des sciences naturelles avec ses collections (Bowker & Star, 1999 ;Bowker, 2005), ne semble pas avoir donné lieu à beaucoup d'enquêtes quand il s'agit des SHS. 2 Que ce soit de manière « classique » en se servant des controverses comme de révélateurs de positions antérieures ou à la manière des science studies en les considérant comme des processus performatifs instituant ce qui ne leur préexiste pas (Lemieux, 2007).…”