Valorisation du sable issu des dragages d’entretien pour la lutte contre l’érosion côtière : le cas du port de Dunkerque

Abstract

régulière des dragages d'entretien pour maintenir les tirants d'eau dans ses chenaux d'accès et bassins. Pour cela, il possède un arrêté préfectoral l'autorisant à draguer jusqu'à 2 Mm 3 de sable par an, auxquels peuvent s'ajouter ponctuellement des volumes issus de travaux neufs. Sa façade maritime de 17 km de long est délimitée par deux avant-ports qui perturbent significativement la dynamique hydrosédimentaire de ce secteur. La dérive littorale orientée ouest-est sur la façade Mer du Nord du littoral des Hauts-de-France est stoppée au niveau des deux jetées délimitant l'emprise côtière du Port. Les suivis morphodynamiques réalisés régulièrement montrent une tendance érosive qui souligne la nécessité d'une protection du linéaire côtier. En 2019, le Port de Dunkerque a finalisé son plan de gestion du trait de côte permettant de planifier la valorisation des sédiments issus des dragages d'entretien afin de renforcer son linéaire côtier vis-à-vis de l'érosion.

Conséquences des rechargements massifs sur la morphodynamique d’un système de flèches sableuses parallèles : l’exemple du port de Dunkerque

“…Les deux avant-ports bloquent le transit sédimentaire littoral et sont à l'origine d'une érosion quasi constante de l'ensemble de la cellule sédimentaire (SMCO, 2003 ;SPODAR, 2018). Dans ce contexte, et soucieux de vouloir protéger sa façade littorale vis-à-vis du risque d'érosion et de submersion marine, le Grand Port Maritime de Dunkerque s'est doté en 2019 d'un Plan de Gestion du Trait de côte (CARTIER et al, 2020). Ce plan technique et opérationnel vise à valoriser les sédiments issus des dragages d'entretien sous la forme de rechargements de plage sur les secteurs sensibles et/ou nécessitant une protection particulière.…”