démonstrative pour générer autant de lames virtuelles que nécessaire. L'intérêt économique est aussi non négligeable : économie de temps dans l'emploi de techniciens, économie d'achat et de maintenance des microscopes remplacés par un équipement informatique partagé avec toutes les autres disciplines. L'intérêt le plus important est pédagogique car c'est la même image qui est examinée et peut être annotée par tous. Ainsi, l'interactivité entre étudiants et enseignants est augmentée, l'enseignant pouvant suivre le déplacement, et donc le raisonnement, de l'étudiant sur la lame virtuelle. La lame virtuelle peut s'intégrer dans des dossiers multimédia associant photographies cliniques, radiologies, et éventuellement des films (endoscopie, etc.). Les étudiants sont beaucoup plus familiers avec l'utilisation d'un ordinateur qu'avec le maniement d'un microscope, et redécouvrent avec enthousiasme notre spécialité médicale qui devient plus attractive. Pour les enseignants, cet outil a eu un effet souvent fédérateur car il les amène à repenser leurs méthodes pédagogiques. Enfin, il permet un partage de dossiers et de lames virtuelles entre plusieurs universités. L'inconvénient principal est le temps passé par l'enseignant à la mise en ligne de dossiers pédagogiques de qualité : du choix de la lésion instructive à la conception du dossier en passant par la réalisation de coupes de qualité, leur numérisation et leurs annotations. Le temps passé à la gestion du site est également contraignant. La numérisation nécessite d'acquérir un scanner de lames dont le coût est non négli-geable, mais qui peut être partagé entre plusieurs équipes. Avec cet outil, il est assez simple de numériser des quantités importantes de lames et les mettre en ligne. Il est plus difficile de les intégrer dans des dossiers anatomocliniques de qualité et de les rendre accessibles de façon adaptée selon des critères de niveau d'étude, de type d'organe,