Abstract:The evolutionary dynamics of simple sequence repeats (SSRs or microsatellites) across the vertebrate tree of life remain largely undocumented and poorly understood. In this study, we analyzed patterns of genomic microsatellite abundance and evolution across 71 vertebrate genomes. The highest abundances of microsatellites exist in the genomes of ray-finned fishes, squamate reptiles, and mammals, while crocodilian, turtle, and avian genomes exhibit reduced microsatellite landscapes. We used comparative methods to infer evolutionary rates of change in microsatellite abundance across vertebrates and to highlight particular lineages that have experienced unusually high or low rates of change in genomic microsatellite abundance. Overall, most variation in microsatellite content, abundance, and evolutionary rate is observed among major lineages of reptiles, yet we found that several deeply divergent clades (i.e., squamate reptiles and mammals) contained relatively similar genomic microsatellite compositions. Archosauromorph reptiles (turtles, crocodilians, and birds) exhibit reduced genomic microsatellite content and the slowest rates of microsatellite evolution, in contrast to squamate reptile genomes that have among the highest rates of microsatellite evolution. Substantial branch-specific shifts in SSR content in primates, monotremes, rodents, snakes, and fish are also evident. Collectively, our results support multiple major shifts in microsatellite genomic landscapes among vertebrates.Key words: comparative genomics, microsatellite seeding, repeat elements, tandem repeats, simple sequence repeats.Résumé : La dynamique évolutive des séquences simples répétées (SSR ou microsatellites) au sein des vertébrés demeure largement non-documentée et mal connue. Dans ce travail, les auteurs ont analysé l'abondance et l'évolution des microsatellites chez 71 génomes de vertébrés. Les abondances de microsatellites les plus grandes ont été rencontrées au sein des génomes des poissons dotés de nageoires à rayons, des reptiles à écailles et des mammifères, tandis que les génomes des crocodiliens, des tortues et des oiseaux présentaient le moins de microsatellites. Les auteurs ont employé des méthodes comparatives pour inférer les taux de changements évolutifs en matière d'abondance des microsatellites parmi les vertébrés et pour mettre en évidence des lignages qui ont connu des taux exceptionnellement élevés ou faibles. Globalement, la majeure partie de la variation en matière de contenu, d'abondance et de taux d'évolution des microsatellites a été observée au sein des grands groupes de reptiles, et pourtant, les auteurs ont noté que certains clades très distants (p. ex. les reptiles à écailles et les mammifères) présentaient des compositions génomiques semblables en matière de microsatellites. Les reptiles archosauromorphes (tortues, crocodiliens et oiseaux) affichaient une teneur réduite en microsatellites et les plus faibles taux évolutifs au sein des microsatellites, tandis que les génomes des reptiles à écailles avai...