Genotypes, phenotypes and pedigrees of 6 breeds of dairy sheep (including subdivisions of Latxa, Manech, and Basco-Béarnaise) from the Spain and France Western Pyrenees were used to estimate genetic relationships across breeds (together with genotypes from the Lacaune dairy sheep) and to verify by forward cross-validation single-breed or multiple-breed genetic evaluations. The number of rams genotyped fluctuated between 100 and 1,300 but generally represented the 10 last cohorts of progeny-tested rams within each breed. Genetic relationships were assessed by principal components analysis of the genomic relationship matrices and also by the conservation of linkage disequilibrium patterns at given physical distances in the genome. Genomic and pedigree-based evaluations used daughter yield performances of all rams, although some of them were not genotyped. A pseudo-single step method was used in this case for genomic predictions. Results showed a clear structure in blond and black breeds for Manech and Latxa, reflecting historical exchanges, and isolation of Basco-Béarnaise and Lacaune. Relatedness between any 2 breeds was, however, lower than expected. Single-breed genomic predictions had accuracies comparable with other breeds of dairy sheep or small breeds of dairy cattle. They were more accurate than pedigree predictions for 5 out of 6 breeds, with absolute increases in accuracy ranging from 0.05 to 0.30 points. They were significantly better, as assessed by bootstrapping of candidates, for 2 of the breeds. Predictions using multiple populations only marginally increased the accuracy for a couple of breeds. Pooling populations does not increase the accuracy of genomic evaluations in dairy sheep; however, single-breed genomic predictions are more accurate, even for small breeds, and make the consideration of genomic schemes in dairy sheep interesting.

Les travaux conduits en ovins laitiers dès 1993 dans des élevages ovins atteints de tremblante ont permis de connaître la fréquence des allèles sensibles du gène PrP selon les races considérées, vérifier le risque accru de tremblante pour ces génotypes, et tester la faisabilité d’une sélection sur le gène PrP et son efficacité sur le risque de tremblante dans les troupeaux. Ils ont ainsi contribué à l’émergence de l’outil génétique pour éradiquer la tremblante dans les élevages atteints. Depuis 2002, le programme d’éradication de la tremblante mis en place en France par le Ministère de l’Agriculture, est fondé sur le génotypage du gène PrP : il vise à éradiquer à court et moyen terme la tremblante dans les élevages atteints, tout en renforçant la résistance génétique à moyen et long terme de l’ensemble du cheptel national, compte tenu des délais de renouvellement des cheptels femelles. Avoir choisi d’asseoir le programme national de sélection sur le dispositif existant d’amélioration génétique du cheptel national, organisé dans le cadre de la loi de l’Elevage de 1966, est manifestement un point clé pour expliquer la mise en oeuvre rapide et efficace du programme dès la première année, confirmant la mobilisation massive de tous les maîtres d’oeuvre des schémas de sélection des ovins en France : les évolutions conjointes constatées pour les fréquences alléliques en faveur de l’allèle ARR, les index de sélection pour les caractères de production et les indicateurs de gestion de la variabilité génétique sont une bonne illustration de l’application des objectifs assignés aux programmes de sélection. L’encadrement national, conduit par l’INRA, l’Institut de l’Elevage et France UPRa Sélection (Unité de Promotion et de sélection de Race), s’attachera, dans les prochaines années, à vérifier et à aider à la mise en oeuvre des quatre objectifs du programme national de sélection, en particulier la fourniture de reproducteurs résistants pour les élevages atteints, la gestion de la variabilité génétique dans les noyaux de sélection et la diffusion vers les élevages de production. Ce programme repose sur les points clés d’universalité de la résistance génétique à la tremblante en situation de contamination naturelle et d’absence de porteurs sains, qu’il faudra en permanence continuer de valider.

International audienceThis paper is derived from project VERT (evaluation of the bicycle as a feeder mode to rail outside urban areas). It focuses on economic analysis implemented in several modeled scenarios, making it possible to compare bike and ride solutions with park and ride solutions, and to draw a cost-benefit analysis. It is applied in a case study in Amboise, comparing scenarios for developing the bicycle as a feeder mode to train, built from observations of present situation, software development to map catchment areas of bicycles and pedelecs, and computing the cost-benefit balance of bike and ride

International audienceThe French-German research project Bahn. Ville, dealing with Rail oriented development and intermodality in German and French urban regions, has consisted in identifying the principles and factors of success of an urban development oriented towards rail, and in testing them in the agglomeration of Saint-Étienne. One of the research-actions focussed on identifying and anticipating the potential impacts in terms of urban development of a new transport system, of the tram-train type, on an existing railway line. The effect of the insertion of new stops on the global journey time is one of the criterion of the evaluation of new stops. A simulation method of the journey times is presented in this paper. The interest and the limits of this approach, regarding the rolling stock choice and the insertion of new stops, are emphasized. © 2011 INRETS et Springer-Verlag France

Une approche multicritère pour le choix d'un nouveau système de transports pubics lié au développement urbain : une méthode développée dans le projet Bahn.Ville pour un scénario tram-train dans la région de Saint-Étienne Alain L'Hostis • Claude Soulas • Bogdan Vulturescu © IFSTTAR et Éditions NecPlus 2016 Résumé Le succès du Transit Oriented Development (TOD) ou urbanisme ferroviaire dépend de plusieurs facteurs dont les caractéristiques du système de transport. Dans les projets de tram-train typiques, à l'exemple de celui de Karlsruhe, un nouveau système de transport est proposé par l'association d'un matériel roulant spécifique, intermédiaire entre tramway et train, et de la combinaison de voies urbaines de tramway et du réseau ferroviaire conventionnel existant. L'adaptation à la fois aux contextes centraux et périphériques, et la promesse d'investissements de relativement faible coût par la réutilisation d'infrastructures existantes, explique l'intérêt porté sur ces systèmes dans les contextes métropolitains. L'approche tram-train combine des considérations urbaines avec une prise en compte des caractéristiques fonctionnelles du système de transport, dans le but d'apporter des gains d'accessibilité supplémentaires, par comparaison avec des systèmes plus lourds. Nous proposons d'évaluer le projet de la conversion de la ligne ferroviaire régionale Fraisses-Firminy-Saint-Étienne en un corridor de tram-train. Ceci implique l'introduction d'un ensemble de nouveaux arrêts dont nous voulons évaluer la pertinence : à partir d'une liste donnée d'arrêts, lesquels devraient être réalisés en priorité ? Pour traiter cette question, nous avons conçu et mis en oeuvre une approche