This chapter focuses on filtering and adaptation in translation into Dutch by taking a closer look at publishers’ paratexts surrounding three translated postcolonial Francophone authors from Algeria. A postcolonial framework will be used to ask whether the “otherness” is blurred in the paratexts and whether the translation of postcolonial literature is “brought home” in a monolingual, monocultural context. In using the concept “paratextual framing” (Watts 2004) an attempt will be made to answer the following question: in what way does this kind of framing shape a new image of the translated author? Translations of Assia Djebar, Malika Mokeddem and Tahar Djaout will be discussed.
Les ratonnades du 17 octobre 1961 à Paris forment une page noire dans l'Histoire récente de la France. Le cinéaste autrichien Michael Haneke n'est pas le premier a avoir choisi cet épisode de répression violente pour thème d'une oeuvre de fiction. Dans Caché la mémoire collective du 17 octobre est étroitement liée à la mémoire individuelle du personnage principal. De plus, l'anamnèse est insérée dans une réflexion sur la représentation de la réalité au cinéma. Afin d'élucider la façon dont Haneke traite la mémoire collective, je m'arrêterai sur l'histoire de la mémoire du 17 octobre en France, pour conclure que Caché ne représente pas tant le 17 octobre 1961, mais le déplace vers l'actualité, au service d'une critique virulente de la société postcoloniale.
résumé: Cet article développe le point de vue du traducteur qui veut rendre les aspects de multilinguisme dans les textes dits postcoloniaux. En l'occurrence il s'agit de deux auteurs de la diaspora algérienne vivant dans le pays de l'ancien colonisateur. Nous approchons le multilinguisme, ou l'hybridité, à l'aide du concept de l'étranger selon Ricoeur et démontrons que " l'étrangeté " dans deux textes de Mokeddem et Djebar, est liée à un rapport spécifique à la langue française qui découle de la colonisation. Sujet qu'elles thématisent elles-mêmes. La traduction littéraire en néer-landais de quelques fragments pris dans N'zid (2001) de Mokeddem et de L'amour la fantasia (1985) de Djebar, sera évoquée pour mieux comprendre et analyser la forme (métaphores, jeu de mots, choix de mots) que les auteurs ont choisie pour exprimer leur relation à la langue française. Cette relation sera analysée en réfléchissant à la traduction de termes ou d'expressions complexes et polysémiques souvent forgés par les auteurs elles-mêmes.
32Mokeddem can be contextualized with the help of the concept of Ricoeurs "l'étranger". I want to show that the "strangeness" in style that has to find its way in translation, is linked to a specific relation to French as a result of colonialism. Mokeddem thinks of French as a spoil of war, or a "butin de guerre" as a result of 130 years of French colonisation and the Independence War (1954War ( -1962. Djebar on the other hand considers French as a poisonous gift, as "la tunique de Nessus".
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.