Cet article traite du degré d’intégration de la terminologie informatique officialisée dans les communications institutionnalisées. Son objectif est d’évaluer l’impact de la production et de la diffusion des recommandations linguistiques par l’Office québécois de la langue française. Pour cela, j’ai adopté le protocole terminométrique élaboré par Jean Quirion (2000) et mesuré, à partir d’un corpus constitué de sites Web d’entreprises informatiques, le degré d’implantation des termes officialisés du sous-domaine des périphériques informatiques ainsi que celui de leurs concurrents français et anglais. L’étude révèle que les termes officialisés sont largement implantés dans le corpus et atteste de l’importance des enquêtes mesurant l’implantation terminologique dans un contexte d’aménagement linguistique.
Représenter à l’écrit des récits issus de sociétés traditionnellement orales, telles que le sont les Antilles et l’Afrique, exige de l’écrivain francophone qu’il intègre une forte thématique de la parole et qu’il simule l’oralité, en recourant à une variété de stratégies stylistiques ou narratives. « Puisque l’écriture est un outil de séduction » (Descas 44), les marques de l’oralité ne sont pas gratuitement imposées au texte et elles jouent un rôle précis que nous tenterons de déterminer dans Cahier d’un retour au pays natal, d’Aimé Césaire, Chronique des sept misères, de Patrick Chamoiseau, et L’Aîné des orphelins de Tierno Monénembo. Nous montrons que l’oralité dans ces œuvres jouent le rôle commun de figuration de la mémoire.
L’innovation et les nouvelles tendances que connait le milieu culinaire donnent naissance à de nouveaux concepts, comme c’est le cas de foodie, en anglais. Au Québec, où la Charte de la langue française a fait du français la seule langue officielle de la province, l’Office québécois de la langue française a récemment proposé « cuisinomane » pour remplacer ce terme étranger. La présente étude, qui contribue à une meilleure compréhension des facteurs qui favorisent ou non l’implantation des termes dans l’usage linguistique, relève sur Twitter les opinions initiales des utilisateurs du réseau social au sujet du terme « cuisinomane ». Les résultats révèlent que les discours sur les termes auraient lieu sur une courte période après leur publication et comportent des indices qui éclairent sur les raisons de leur acceptation ou de leur rejet. En outre, les sentiments négatifs envers « cuisinomane » l’emportent sur les positifs, mais les raisons de ces sentiments diffèrent selon la langue dans laquelle les locuteurs s’expriment. Finalement, les sentiments positifs sont généralement associés à un désir de voir foodie remplacé par un autre terme.Innovations and new trends associated with the culinary world have led to the creation of new concepts, such as “foodie”, in English. In Quebec, where linguistic policy has made French the only official language in the province, the Office québécois de la langue française recently proposed cuisinomane to replace this borrowed word. This case study contributes to a better understanding of the factors that help or hinder the implantation of terms in language use by extracting initial opinions expressed by Twitter users regarding the term cuisinomane. The results show that discussion pertaining to these terms seems to occur over a very short period of time and also reveals indicators that have influenced speakers’ acceptance or rejection of these terms. While the general reception of cuisinomane was more negative than positive, the reasons differ based on the language in which the tweets were published. Finally, positive reception was generally linked with the desire to see “foodie” replaced by another term
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