RÉSURÉ •À la suite de profondes modifications dans les programmes de physiqueSchimie de lycée au cours de ces trois dernières années, l'SF de physique de l'université ParisS Diderot a souhaité élaborer un projet de rénovation de ses modalités d'enseignements. À la faveur de ce projet, nous avons pu questionner 104ÉenseignantsSchercheurs de cette SF par l'intermédiaire de 23Éentretiens exploratoires et de 81Équestionnaires. Nous les avons sondés sur les changements possibles et souhaitables des modalités pédagogiques et d'organisation (en tenant compte des difficultés actuelles rencontrées par les étudiants).-ette étude nous a permis de dégager des éléments de leur identité professionnelle en tant qu'enseignants, identité que nous avons explorée selon différents axesÉ: règles du métier, qualités et compétences nécessaires à son exercice, valeurs du métier, ainsi qu'un axe didactique spécifique à l'enseignement de la physique. C'analyse des données recueillies nous permet de dégager de grandes tendances parmi les conceptions de l'enseignement des enseignantsSchercheurs interrogés, comme le fait qu'un bon enseignant est avant tout un bon physicien, ou que l'enseignement doit favoriser l'interaction avec les étudiants. Elle nous permet également de mettre en lumière des tensions entre ce que les enseignants chercheurs interrogés souhaiteraient faire dans leur enseignement et ce qu'ils déclarent faire en pratique ou pensent réalisable.
Cadre de la recherche : Il existe très peu de travaux en France sur les relations que les adultes entretiennent avec leur animal de compagnie, bien que l’on constate leur importance grandissante. Objectifs : Partant du constat que les personnes adultes qui ont un animal de compagnie à leur domicile s’en déclarent proches, nous cherchons d’une part à approcher les conditions sociales qui font varier ce sentiment de proximité subjective, et d’autre part à décrire certaines des composantes de ce lien de proximité : la proximité tactile et la proximité conversationnelle. Méthodologie : Cet article s’appuie sur les résultats d’une enquête par questionnaire qui s’est déroulée entre 2016 et 2017 auprès de 2977 propriétaires de chiens et de chats se déclarant proches de leur animal. Résultats : Nous observons que (a) la proximité conversationnelle contribue plus que la proximité tactile à la production du sentiment de proximité subjective ; (b) les femmes de milieux populaires sont celles qui se sentent le plus proche de leur animal familier ; (c) les personnes qui se sentent les plus proches sont celles qui déclarent leur chien ou leur chat « membre de la famille à part entière », soulignant ainsi la force de leur lien sans nécessairement nier pour autant l’identité animale. Conclusions : Cet article expose le contenu d’une relation proche entre un adulte et son animal, les déterminants qui expliquent la variation de l’intensité de cette relation humain-animal et les pratiques liées. Contribution : D’une part, le travail présenté est une contribution à la sociologie des relations humain-non humain car il permet une objectivation de la relation entre l’humain et son animal. D’autre part, il contribue à élargir la sociologie de la famille en y intégrant l’animal comme membre de la famille.
En France, la loi protège les salarié·es de toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. Le droit antidiscriminatoire s’applique également aux agent·es publics. Pourtant, en nous appuyant sur une enquête par entretiens auprès de différent·es acteur·rices de l’éducation lesbiennes, gais et bisexuel·les (LGB), nous constatons que cette protection juridique ne les prémunit pas d’un travail de réflexivité et d’anticipation de la gestion de leur orientation sexuelle dans leur sphère professionnelle. Si la prégnance de l’hétéronormativité n’est pas propre aux professionnel·les de l’éducation comparée à d’autres métiers, certains mécanismes sont spécifiques à ce corps professionnel. Historiquement marquée par la norme d’intérêt général, de neutralité et d’égalité de traitement, la figure du fonctionnaire sert idéologiquement à justifier la demande d’invisibilité des orientations non hétérosexuelles au sein des services publics. En tant qu’employé·es de l’État, la dissimulation de l’orientation non hétérosexuelle semble plus appropriée au rôle attendu d’iels. Mais en tant qu’agent·es de l’État, il leur est demandé et de plus en plus depuis plusieurs années, d’intégrer à leur mission éducative la défense de la diversité sexuelle et de genre auprès des élèves, ce qui vient heurter la posture d’invisibilité qui semblait dominer jusque-là. Cette injonction contradictoire positionne les personnels de l’éducation LGB dans un entre-deux et fait irrémédiablement place à des modes de conciliation « bricolés » et une incertitude quant à la légitimité de leur posture. L’ambivalence interroge tout à la fois le rôle de protection de l’État vis-à-vis d’un groupe d’agent·es publics ainsi que l’efficacité d’une transmission par l’école de conceptions égalitaires concernant le genre et la sexualité.
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