Lire et raconter des histoires aux enfants d’école maternelle sont des pratiques devenues courantes, recouvrant des modalités différentes. Il existe une grande disparité dans le choix des albums lus aux élèves, dépendant des objectifs pédagogiques des enseignants. L’article aborde les difficultés de compréhension liées à la complexité des illustrations, des textes ou de leur complémentarité, qui peuvent compromettre la contribution de la narration à la structuration du langage des enfants non encore lecteurs pour préparer leur accès à la littératie. D’où la nécessité d’une formation des enseignants pour les aider à définir leurs objectifs pédagogiques, pour procéder au choix d’ouvrages et aux modalités de leur utilisation, et ainsi anticiper leurs pratiques d’interaction individuelles ou collectives avec les enfants, en fonction des caractéristiques des ouvrages choisis.
Cet article interroge les principes de simplification recommandés par le FALC (« Facile à Lire et à Comprendre »), qui font partie des ressources utilisées par les acteurs socio-éducatifs pour la rédaction de textes informatifs à destination des migrants nouvellement arrivés et peu ou pas francophones. À partir de l’étude de documents écrits « simplifiés » destinés à des mineurs étrangers isolés (MNA), nous mettons en évidence la persistance de difficultés linguistiques qui peuvent entraver la compréhension et qui sont liées à une multiplicité d’interprétations des critères d’écriture (très généralistes) du FALC. Pour y remédier, nous proposons de réfléchir à des critères plus spécifiques qui s’appuient notamment sur les travaux de la linguistique de corpus et du français parlé, afin de dégager des schémas lin-guistiques les plus proches des zone(s) de compréhension du public allophone.
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