a b s t r a c tWhile Late Middle Palaeolithic industries are characterized by a well-documented diversity of stone tool types and blank production methods, the latter of which can at times be exclusively represented in certain assemblages, the bifacial tool component sometimes portrays clear similarities in use and manufacture method. Beyond sharing both comparable volumetric structures and arrangement of active and or prehensile areas, the recurrence in several assemblages of specific groups of bifacial tools used mostly for butchery is particularly striking.Here, we address several techno-economic and cognitive aspects of biface production and use combined with a consideration of their context. Is the same degree of variability in function and manufacture method equally visible in the retouched tool component? What scales of mobility or technical use-lives do these different bifacial tools portray? Do certain highly elaborate flake tools also reflect equally complex behaviors? How to interpret the presence of carefully manufactured pieces in non-local raw materials alongside others made in local varieties that are hardly reduced but nevertheless equally functional? Finally, which components may have carried a symbolic value or shed light on technical abilities or functional objectives evident in the conception, elaboration, use, and ultimate fate of these bifacial pieces.Several recently analyzed assemblages with a relatively significant bifacial component from the Charente, Dordogne and the Pyr en ees-Atlantiques departements show certain similarities or important differences. In characterizing the coexistence of flake production and bifacial-shaping, we attempt to reveal to what extent and in which ways certain bifacial tools stand out. When combined with technological and cognitive considerations, this approach provides new insights on an important behavioral facet of Neanderthal groups who occupied the Aquitaine Basin after the Last Interglacial.
année 1999 par la découverte de matériel archéologique pris dans une souche de châtaigner renversée. La réalisation d'un sondage permit de montrer que cet arbre s'était enraciné sur une fosse préhistorique. Bien qu'aucun vestige organique n'ait été conservé, le type de matériel archéologique découvert permet d'interpréter cette structure comme le témoin d'un monument funéraire pseudo-mégalithique. La fosse sépulcrale contenait en effet un ensemble de six poignards en silex du Grand-Pressigny, associés à des pointes de flèches, des scies à coches, de la céramique et des éléments de parure. Ce matériel permet de situer le gisement au III e millénaire avant notre ère et l'analyse technologique des poignards met en évidence deux époques de production qui conduisent à s'interroger sur la durée de fonctionnement de la structure funéraire.
Dans le cadre des diagnostics d’archéologie préventive réalisés sur le contournement ouest de Bergerac, un secteur positif a permis de documenter une occupation azilienne repérée sur 450 m2. Elle était installée sur un léger relief de la plaine alluviale de la Dordogne, aujourd’hui invisible dans le paysage. La fouille a porté sur deux locus, comportant chacun un foyer de galets chauffés. L’opération a livrée 1 485 restes lithiques taillés. La datation du foyer localisé dans le locus B place l’occupation vers 11430 -11117 av. J.-C, soit dans la seconde partie de l’interstade de l’Allerød. Si la conservation du gisement n’est pas optimale en raison de la présence d’occupations néolithiques et historiques qui ont partiellement endommagé le site, l’assemblage lithique recueilli est homogène et permet de documenter pour la première fois les comportements techniques de populations aziliennes en plein air dans le Sud-Ouest français, dans un contexte stratigraphique bien maitrisé. La découverte du gisement des Pinelles permet ainsi de combler une lacune en la matière. L’assemblage lithique constitue un jalon inédit de l’occupation azilienne de la Dordogne. En dépit d’un contexte taphonomique a priori peu favorable (destruction de plusieurs secteurs du site par des structures historiques et naturelles ; présence d’indices d’occupations néolithiques), la cohérence technique des vestiges collectés permet de les attribuer aux groupes contemporains de la fin de l’Azilien. Les groupes aziliens ont exploité deux catégories de matériaux : des silex sénoniens locaux de qualité médiocre et des silex du Bergeracois de bien meilleure qualité, disponibles localement et à environ 5 km du gisement. Les productions réalisées à partir des silex sénoniens se distinguent par le caractère opportuniste et peu hiérarchisé des chaînes opératoires. Les blocs de silex sénoniens ont été exploités à partir d''un ou deux plans de frappe avec un percuteur dur. L’exploitation des silex du Bergeracois a, pour sa part, fait l’objet de débitages plus soignés ayant pour conséquence une meilleure régularité des supports produits. Cependant, la recherche d’éclats et d’éclats laminaires reste l’objectif premier des opérations de débitage. La présence de monopointes à dos courbes, fabriquées sur des supports variés et de régularité variable, constitue le seul type d’armature identifié dans la série. En l’absence de remontage sur de longues distances, la contemporanéité de l’ensemble des vestiges du gisement ne peut être démontrée. En revanche, si l’on se fie à la stratigraphie de référence pour l’Azilien du Sud-Ouest français – le Pont d’Ambon (Bourdeilles) – et que l’on considère la présence ou l’absence de certains types d’outils – et en particulier les couteaux à dos – on peut prudemment envisager plusieurs moments d’occupations sur le site des Pinelles. Plus généralement, l’industrie lithique des Pinelles s’inscrit dans la dynamique commune documentée dans la région et au-delà. L’exploitation des excellents silex du Bergeracois constitue cependant une originalité économique loin d’être anecdotique.
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