The global increase in the demand for and production of animal-source foods (four-to five-fold increase between 1960 and 2015), which has been mostly concentrated in low- and middle-income countries (LMIC), provides smallholder livestock producers with an opportunity for improving their livelihoods and food and nutrition security. However, across livestock production systems in many LMIC, limited supplies and high cost of good quality feed severely constrains exploitation of this opportunity. In many of such countries, feeds and feeding-related issues are often ranked as the primary constraint to livestock production and increased consumption of animal-source foods. Here we review the complex biophysical, socio-economic and technological challenges related to improving quality feed supply and the reasons for generally low adoption of apparently proven feed enhancement technologies. We describe also successful interventions and conclude by recommending strategies for improving quality feed supply in LMIC that account for and overcome the prevailing challenges.
Les auteurs remercient l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) pour son soutien (acquisition de réactifs et d'équipements) au fonctionnement du Laboratoire de Nutrition Animale de l'INERA qui a effectué les analyses chimiques des échantillons de l'étude. RESUME La présente démarche de validation du Référentiel technico-économique d'embouche (RTE), élaboré par l'équipe de recherche de l'Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), a été entreprise auprès de 11 élevages du Plateau Central du Burkina Faso. Elle a consisté à vérifier si les bases de rentabilité économique des ateliers d'embouche définies par ce document théorique et qui considèrent le nombre de bovins à emboucher comme facteur clé de cette rentabilité peuvent se confirmer en conditions réelles de pratiques des acteurs. Le suivi des 11 élevages a permis d'identifier cinq (5) profils de rations paysannes appliquées par les promoteurs. Les quantités de ces rations dépassaient de loin les capacités d'ingestion des animaux et aucune d'entre elles n'était équilibrée en termes de rapport MAD/UF. A contrario, ces rations ont été à même d'impacter positivement les performances pondérales des animaux. Les marges nettes des ateliers «grandes exploitations» ont été deux fois celles des ateliers «moyennes exploitations» et six fois celles des ateliers «petites exploitations». Avec des seuils de rentabilité enregistrés de 4,49 ; 12,57 et 21,38 pour respectivement les ateliers de 5, 20 et 40 têtes de bovins, l'étude confirme les bases théoriques de rentabilité économique des ateliers d'embouche du RTE.
Production laitière de la chèvre sahélienne en saison pluvieuse
En matière de production laitière, en plus des apports indispensables en nutriments protéiques et énergétiques, il est nécessaire que les animaux aient leurs besoins couverts en certains principes minéraux. Pour aborder cette problématique, 32 chèvres du Sahel burkinabé de troisième lactation et d’âge variant entre 4 ans et 4 ans et demi ont été réparties en quatre lots, afin d’évaluer l’impact de quatre rations de complémentation isoazotées, formulées à base de son local et de fanes de niébé, et différant entre elles par des valeurs de rapports matières azotées digestibles/unité fourragère (122, 122, 133 et 153 respectivement pour les lots 1, 2, 3 et 4) et concentré/fourrage (1,27, 1,27, 0,5 et 0 respectivement pour les lots 1, 2, 3 et 4). Le lot 1, comparativement au lot 2, a reçu, en plus de la complémentation isoazotée, une complémentation minérale ad libitum. La production laitière et les performances pondérales des chèvres ainsi que celles de leurs petits ont été suivies pendant 13 à 14 semaines. L’incorporation plus importante de concentré (son local) n’a pas eu d’effet significatif sur la production laitière des chèvres. Cependant, il a été relevé globalement que l’apport de concentré a permis un accroissement de 11 p. 100 de la production totale journalière (quantité traite + quantité consommée par le chevreau). Cette augmentation a été de plus de 40 p. 100 lorsque a été considérée la quantité de lait traite. L’apport du complément minéral aux chèvres du lot 1 a eu une incidence significativement positive (P < 0,05) sur la production laitière de ces dernières, avec en moyenne par animal et par jour, une quantité de lait traite de 358 ± 62 g contre 267 ± 70, 215 ± 32 et 197 ± 76 g respectivement pour les lots 2, 3 et 4. La composition en extrait sec, matières grasses (MG), matières protéiques (MP) et matières minérales du lait n’a pas été significativement influencée par les rations de complémentation. Néanmoins, les laits obtenus des lots 2, 3 et 4 ont été relativement plus riches en MG et MP. Le lait des chèvres du lot 1 a été significativement plus concentré en lactose : 4,35 p. 100 contre 3,9, 3,8 et 3,6 p. 100 respectivement pour les lots 2, 3 et 4. Les gains moyens quotidiens (gmq) des mères ont été de + 7,6 ± 15,9, – 18,3 ± 3,3, – 26,3 ± 31,1 et – 23,7 ± 16,2 g respectivement pour les lots 1, 2, 3 et 4. Les gmq de leurs petits ont été de 50,7 ± 17,3, 46,5 ± 22,5, 39,1 ± 16,6 et 36,8 ± 14,2 g respectivement pour les chevreaux appartenant aux lots 1, 2, 3 et 4. L’indice de consommation évalué a donné des valeurs de 11,1 ± 3,9, 11,6 ± 1,7, 13,2 ± 2,0 et 13,9 ± 2,2 respectivement pour les petits des lots 1, 2, 3 et 4. L’étude a montré qu’avec une bonne combinaison des ressources alimentaires locales l’on pouvait améliorer de façon importante la production laitière de la chèvre Sahélienne en saison sèche. Cette amélioration devient significative s’il y a association d’une complémentation minérale.
L’étude a eu pour objet l’évaluation, au cours de deux périodes (période de saison sèche et période de saison pluvieuse), de l’impact d’une complémentation minérale assurant une couverture en phosphore, iode, cuivre, zinc et manganèse, en association avec un apport azoté, sur le taux d’avortement et sur d’autres paramètres de reproduction de 66 chèvres du Sahel burkinabé. Les quatre types de traitements alimentaires suivants ont été appliqués : pâturage naturel (Pn) seul ; Pn + complémentation minérale ; Pn + complémentation azotée ; et Pn + complémentation minérale et complémentation azotée. Les résultats de la période de saison sèche ont indiqué un effet significatif de la complémentation minérale et/ou azotée sur la réduction des avortements. Le traitement qui a combiné à la fois les complémentations minérale et azotée s’est révélé le plus efficace car aucun avortement n’a été observé chez les animaux qui en ont bénéficié. Parmi les chèvres ayant avorté au cours de cette saison, les primipares ont été les plus affectées (50 p. 100 des cas enregistrés). Aucun avortement n’a été enregistré durant la période de saison pluvieuse, traduisant ainsi l’inopportunité d’apporter aux chèvres gravides des compléments minéraux et azotés au cours de cette saison qui présente une offre alimentaire de pâturage suffisante en quantité et en qualité. Pendant cette saison, la fécondité des chèvres s’est accrue de plus 12,3 points (en pourcentage) par rapport à celle enregistrée au cours de la conduite de saison sèche. La supplémentation a permis en toutes saisons d’améliorer aussi les autres paramètres de reproduction : taux de fertilité, taux de mises bas, taux de fécondité et poids à la naissance.
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