To meet the increasing market demand for store male calves sold in summer, cow-calf beef cattle producers from the Charolais area, France, can opt for various strategies including changing the calving period. The objective of our study was to analyze and compare the impacts on greenhouse gas emissions (GHG), energy consumption and land use of two grassland-based cow-calf beef systems in relation to their contrasted grassland management and animal production strategies. Based on repeated measurements over 2 years, we carried out a Life-Cycle Analysis on two systems designed on an experimental farm. The Aut-system was based on autumn-calvings that required budgeting for a sufficient quantity and quality of grass fodder stocks harvested to cover the high feed demands of winter-lactating cows. The Spr-system was based on spring-calvings so that the peak needs of the herd and the breeding cows coincided with peak pasture grazing period. Management of male calves relied on a more intensive use of concentrate in the Aut-system. This study showed that at identical beef live weight produced, the Spr-system required 18% more on-farm utilized agricultural area, excreted 14% more nitrogen and released 12% more enteric methane, but used 22% less mineral nitrogen fertilizer, 34% less fuel, 89% less off-farm fodder purchases, 73% less concentrate purchases and 5% less bedding straw purchases. Livestock emissions per animal were close between the two systems and accounted for 75% of gross GHG emissions. As the Aut-system had a higher animal productivity, it was able to dilute this impact at identical live weight produced (4% higher gross GHG
Les simplifications des pratiques telles que les modifications des modes et rythmes de distribution de l’alimentation et de la traite, influencent les performances zootechniques des ruminants. La distribution de l’alimentation hivernale par remorque mélangeuse qui broie partiellement les brins longs conduit à des niveaux d’ingestion d’autant plus élevés que les fourrages utilisés sont grossiers. La distribution séparée d’aliment concentrés de différentes natures à des agneaux à l’engrais ne modifie que peu les quantités et proportions moyennes ingérées d’un mélange et n’affecte pas la croissance. Mais la distribution d’ensilage une fois tous les deux jours ou trois fois par semaine, et l’alternance de la distribution des composants de la ration sur la semaine, sont des pratiques qui conduisent à une moindre utilisation nutritive des aliments de la ration. L’utilisation de ces techniques est possible mais limitée à des animaux modérément productifs. La monotraite des vaches réduit la production laitière de 10 à 30% avec un effet rémanent qui est d’autant plus important qu’elle est appliquée tôt dans la lactation et de façon prolongée. C’est une pratique qui entraîne parallèlement une diminution des quantités de fourrages ingérées. Ainsi l’animal peut mobiliser la plasticité du comportement d’ingestion et des processus digestifs et métaboliques pour s’adapter à des rythmes de distribution d’alimentation très variés sans modifier les lois de réponses aux apports alimentaires. Cette capacité d’adaptation est une caractéristique forte des ruminants sur lequel l’éleveur peut s’appuyer pour aménager son travail selon ses contraintes personnelles. En revanche, la plasticité de la lactation est moindre puisqu’une modification des conditions d’extraction du lait se traduit par des conséquences sur la lactation en cours, mais sans effet à l’échelle de la carrière de la vache. La modification des pratiques se raisonne donc toujours au regard des capacités d’adaptation des animaux qui nécessitent d'être mieux quantifiées par les travaux de recherches à venir.
Les conditions de développement d’une production de bœufs Charolais de 26 mois à l’herbe en Bourgogne sont analysées à différents niveaux : l’étude des pratiques des éleveurs, le choix des itinéraires techniques avec mise en évidence de l’intérêt d’une castration précoce, une analyse de filière pour évaluer les attentes des entreprises régionales et enfin une simulation de l’intérêt économique pour l’exploitation. Produire un bœuf jeune en valorisant au mieux les fourrages de l’exploitation est techniquement réalisable dans des conditions extrêmement variées comme les itinéraires techniques testés, de même que les observations réalisées en élevage, l’ont montré. Certains de ces itinéraires permettent de maximiser l’apport en herbe dans l’alimentation. La castration précoce peut aider à la réalisation de l’objectif, sans préjudice sur le produit et sans perturber l’animal. Au final, ces jeunes bœufs produisent des carcasses de 400 à 440 kg proches de celles des vaches de réforme (à l’exception d’une couleur parfois plus claire), suffisamment engraissées à la fois dans les conditions de plaine ou de montagne. La filière régionale se montre peu intéressée par ce type de produit sauf peut-être en complément des vaches, au printemps en «soudure» ou pour renforcer l’offre de bœufs croisés ou encore dans le cadre d’une marque régionale. Selon les simulations économiques, cette production apporte la même marge au niveau de l’exploitation que le jeune bovin ou le maigre repoussé. Toutefois, il est probable que, sans évolution notable de la conjoncture, les éleveurs ne souhaiteront pas modifier leurs choix actuels de production.
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