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pH-optimum curves for proteolytic activity from midgut homogenates of 23 species of insects were determined using a radiometric proteinase assay. Optima for digestion of radiolabeled methemoglobin in these insects ranged from pH 3.0 to pH 12.0. Since pH optima vary among the different mechanistic classes of proteinases, these data suggest that there is high diversity in midgut digestive proteinases among various insects.

Evidence is presented that the Colorado potato beetle (CPB) (Leptinotarsa decemlineata (Say)) depends, at least partially, on cysteine proteinases for protein digestion. Midgut homogenates of CPB larvae have a mildly acidic pH and exhibit major proteolytic activity in the mildly acidic pH range. This proteolytic activity is activated by reducing agents, is inhibited by E‐64 (a specific cysteine proteinase inhibitor), and is not inhibited by serine proteinase inhibitors. In addition, consumption of E‐64 treated potato leaves by CPB larvae at rates as low as 0.8 μg/cm2 of leaf tissue has a deleterious effect on larval growth and development. Résumé Suppression par des inhibiteurs de protéinases intestinales, de la croissance et du développement des larves de doryphores Les protéinases intestinales des larves de Leptinotarsa decemlineata sont en partie caractérisées par les pH limitant leur activité, et par l'effet d'inhibiteurs de protéinases de spécificités connues. Les protéinases ont été testées avec la méthémoglobine tritiée comme substrat et nous avons déterminé les taux relatifs de peptides radioactives TCA solubles, libérées, dans des conditions précises, pour des pH compris entre 2,0 et 12,0. Le taux le plus élevé d'activité protéolytique a été observé pour des pH 5,0 à 6,0, bien qu'il y ait eu une activité appréciable aux pH 4,0 et 8,0. Parmi les inhibiteurs examinés, le E‐64, inhibiteur protéinase cystéine très sélectif, a été le plus efficace sur l'activité protéinase. La pepstatine, inhibiteur protéinase aspartique, a été actif, mais seulement dans une gamme plus moin de pH. Les inhibiteurs protéinase sérine, ont été pratiquement inactifs sur l'activité protéinase. Chez des larves de doryphores nourries de feuilles de pommes de terre traitées avec différentes concentrations de E‐64 ou de pepstatine, la consommation de E‐64 a retardé fortement la croissance larvaire et le développement, la pepstatine a provoqué un retard du développement plus limitée. Nos résultats suggèrent que le doryphore dépend, tout au moins partiellement, des protéinases cystéine pour l'assimilation des protéines.

Oviposition preferences of field collected Pieris rapae (L.) adults were tested on Brassica nigra (Koch) plants which had been grown under four nutrient treatments. Each oviposition trial tested the preference between two treatments. In some oviposition preference tests females demonstrated a clear preference for one treatment, but in other trials, no preferences were observed. Leaf water content was implicated as a phenotypic characteristic associated with oviposition preference. Demonstrated oviposition preferences were always accompanied by statistically different water contents of treatment plants. No oviposition preferences were observed when the water contents of the treatment plants were similar. RÉSUMÉ PONTE DE PIERIS RAPAE EN RÉPONSE A DES MODIFICATIONS INDUITES PAR L'ENVIRONNEMENT CHEZ BRASSICA NIGRA Des pieds de Brassica nigra se sont développés dans quartre situations nutritives différentes (solution nutritive de base: BNS, solution pauvre en soufre: low S; solution pauvre en azote: low N et solution nutritive de base abaissée: low BNS). Des femelles de Pieris rapae ont pu choisir leur lieu de ponte entre les plantes de ces différentes catégories. Un schéma de comparaison a été mis au pont en utilisant les pieds BNS comme témoins. Les femelles pondent de préférence sur les plantes BNS en compétition avec des plantes low N ou low BNS, mais ne font aucune différence entre BNS et plantes low S. Les teneurs en eau et en allylisothiocyanate (AITC) des feuilles isolées des plantes traitées ont été examinées. La teneur en AITC des plantes low S est plus faible que celle des plantes BNS; les plantes low N ont une teneur en AITC supérieure à celle des plantes BNS; il n'y a pas de différence significative dans la teneur en AITC des plantes BNS et low BNS. Les teneurs en eau des plantes BNS et low S sont semblables, tandis que les plantes BNS ont une teneur en eau supérieure à celles des plantes low N et low BNS. Une analyse des distributions des pontes entre les différents types de plantes, et des ceufs sur une plante, montre qu'elles sont liées à la teneur en eau des feuilles. Il n'y a pas de relation apparente entre la distribution des œufs et la concentration en AITC.

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