Ce texte est issu d'un travail que j'ai largement développé dans un mémoire d'habilitation à diriger des recherches soutenu en mars 2002 à l'Université de Paris 7 et intitulé : « Ce que le terrain fait aux concepts : publics, représentations, usagesvers une théorie des composites ». Situations de communication dans la pratique de recherche : du terrain aux co... Études de communication, 25 | 2002 Situations de communication dans la pratique de recherche : du terrain aux co...
Français English Español En France, au cours des vingt dernières an nées, la recherche sur les musées et leurs publics s'est complexi fiée tant au niveau des objets d'étude que des méthodologies, et les disciplines en sciences humaines et sociales qui s'y sont consa crées en ont été transformées. Cette revue de questions présente des travaux portant notamment sur la construction de sens qui s'opère lors de la visite, sur la construction des savoirs ou encore sur la construction d'une identité de visiteur. Elle rend compte également des études sur les différentes formes de médiation muséale, et, en particulier, celles liées au numérique et au déve loppement des réseaux sociaux, ce qui permet d'interroger des notions comme celles d'interactivité ou de participation, voire de visite. 25/06/2021Visiter les musées : Expérience, appropriation, participation https://journals.openedition.org/culturemusees/720 2/29 sentido que opera en el momento de la visita, sobre la construcción de saberes o incluso sobre la construcción de identidad del visitante. Da cuenta igualmente de los estudios sobre las diferentes formas de mediación museística, y en particular, aquéllas ligadas a lo digital, y al desarrollo de redes sociales, lo cual permite interrogar nociones como la interactivi dad o la participación, véase, la noción misma de vista.
La dimension communicationnelle des controverses Une controverse peut-elle être considérée comme un phénomène de communication ? Quel éclairage un tel parti-pris pourrait-il apporter sur les phénomènes empiriques concernés ? Nous proposons de répondre à ces interrogations en déployant l'exigence épistémologique d'une compréhension de la communication. Celle-ci s'est développée à partir d'autres phénomènes que les controverses, mais elle peut permettre de préciser la compréhension que l'on peut en avoir. Avant tout, il faut clarifier, au plan logique, un arrièreplan qui intervient nécessairement dans les manières de penser la relation théorique entre controverses et communication : soit la communication est un aspect particulier des controverses, et elle en constitue alors un sous-système dans un rapport du type à l'occurrence ; soit ce sont les controverses qui sont des sous-systèmes de la communication, qui en serait le type ; soit les deux catégories peuvent être pensées comme distinctes, sans aucune relation du type à l'occurrence. Enfin, elles peuvent être conçues comme reliées, mais au sens de l'hybridité, c'est-à-dire sans qu'une relation du type à l'occurrence n'intervienne. Il resterait, dans ces deux dernières configurations, à indiquer l'espace phénoménologique au sein duquel communication et controverse établiraient leur distinction ou leur hybridité. Il nous semble qu'une des manières de penser cette hybridité passe par la prise en compte du fait que pratiques de communication et controverses ont été bien étudiées dans le domaine des études de sciences. Elles mobilisent donc, forcément, un retour réflexif sur les pratiques de connaissances (enquête, argumentation), sur les productions multiples qu'elles font circuler, et, bien sûr, sur ce que fait cette réflexivité à la recherche sur ces phénomènes. C'est sur fond de cette réflexion sur des objets-les controverses et la communication-qui ne sont pas extérieurs aux pratiques scientifiques, que nous faisons la proposition suivante. Nous avons acquis dans nos travaux une
Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines, laboratoire « Communication, Culture et Société » (JE 2419) Article Publié dans « Communication & Langages » n°138, Paris: Armand Colin, 2004, p. 69-88. RÉSUMÉ :Les discours médiatiques à propos de science s'inscrivent dans des logiques sociales et communicationnelles qui sont difficiles à appréhender tant qu'on raisonne en termes de transmission des connaissances. Ces logiques apparaissent d'autant moins que certaines spécialisations disciplinaires s'attachent à décrire les spécificités de tel ou tel média (la télévision, la radio, la presse, etc.) en les extrayant de l'ensemble des circulations matérielles, sociales et discursives dont ils sont à l'origine. En revanche, on peut analyser les discours médiatiques à propos de science en considérant qu'ils font partie d'un champ social à l'intérieur duquel acteurs, objets et idées circulent, et qu'ils accompagnent un ensemble de logiques de légitimation historiquement situées. On arrive alors à rendre compte, au sein d'un modèle cohérent et unifié des processus de communication, d'une grande diversité de processus. C'est ce modèle communicationnel, et les résultats d'une enquête empirique menée sur les expositions et les émissions télévisées à propos de science, que nous présentons ici. *** Comment les discours médiatiques à propos de science évoluent-ils au cours de l'histoire contemporaine ? Quelles sont les logiques sociales et communicationnelles qui accompagnent ou structurent ces évolutions ? La recherche dont nous allons exposer ici les premiers résultats 1 nous a conduit à étudier le traitement de trois thèmes scientifiques (les gènes, la radioactivité et le cerveau) par deux médias différents (la télévision et les expositions). Pour autant nous revendiquons de n'avoir travaillé ni sur la télévision, ni sur les expositions, ni sur la vulgarisation scientifique, ni sur la circulation sociale des savoirs. En effet, nous ne centrons pas nos analyses sur des objets techniques, sociaux ou discursifs (la télévision, les expositions, la vulgarisation, etc.), considérés isolément, ou détachés des contextes historiques. En revanche, nous avons cherché à décrire les interactions entre des processus historiques, sociaux et communicationnels de construction des discours à propos de sciences. Nous avons recours à un modèle des dispositifs et des pratiques de communication qui s'inscrit dans un type d'étude des représentations du savoir, porté par des auteurs comme Peirce 2 , Foucault 3 , Véron 4 ou Moscovici 5 . Pour comprendre les interactions complexes qui opèrent dans ce champ, il est en effet nécessaire de relier ce qui s'inscrit socialement (sous la forme de documents médiatiques, de « textes ») et ce qui ne s'inscrit pas (les
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