L’objectif de l’étude est d’évaluer la contribution de la fécondité des femmes étrangères à la fécondité générale à partir du cas grec entre 2004 et 2012. Plus précisément, il s’agit d’estimer la contribution respective du comportement de fécondité des femmes étrangères et de leur part dans chaque groupe d’âges de la population féminine, à la fécondité de la Grèce. Les taux de fécondité par âge et les indices conjoncturels de fécondité (ICF) sont calculés pour les femmes étrangères et les natives (femmes nées en Grèce de parents grecs) à partir d’estimations de la population et des statistiques de l’état civil des naissances. La fécondité des étrangères est largement supérieure à celle des natives pour toutes les années, mais les tendances sont similaires pour les deux groupes. Au cours de la période considérée, l’effet combiné de la fécondité des étrangères et de la part qu’elles représentent dans la population entraîne une hausse de l’ICF comprise entre 0,06 (+ 4,4 %) et 0,14 enfant par femme (+ 9,3 %). La contribution des étrangères à l’évolution dans le temps de la fécondité générale est en revanche plus marquée. Au total, les effets de composition ne jouent qu’un rôle mineur et le principal facteur à l’œuvre dans les variations de la fécondité est le comportement reproductif.
Cet article examine les mouvements de migration interne au Sénégal à l’aide de données individuelles provenant d’une étude représentative sur le plan national réalisée en 2006-2007 et 2010-2012. Ces données sont uniques dans la mesure où elles contiennent les coordonnées GPS des personnes enquêtées lors des deux vagues. Il est alors possible de calculer les distances et de cartographier les déplacements individuels en évitant les problèmes posés par l’utilisation des unités administratives pour définir les migrations. Ces résultats mettent en lumière des comportements de mobilité très différents selon le sexe et confirment leur persistance pendant les dernières décennies. Les femmes sont plus susceptibles de migrer que les hommes, mais vers des destinations rurales plutôt qu’urbaines. Bien que l’instruction augmente les probabilités de migration vers les villes, surtout chez les femmes, la mobilité féminine est essentiellement liée au mariage, tandis que les migrations de travail concernent plus souvent les hommes.
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