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Dans la première partie de ce Mémoire, on propose de considérer l'énergie magnétocristalline et magnétoélastique d'un corps ferromagnétique comme la somme de termes élémentaires relatifs chacun à une liaison, c'est-à-dire à un couple de deux atomes proches voisins. Sur cette base, on développe la théorie de la magnétostriction et de l'anisotropie magnétocristalline et, de sa comparaison avec les résultats expérimentaux, on déduit les valeurs des paramètres qui caractérisent l'énergie de liàison. Des mêmes prémices, on déduit qu'il doit exister dans les corps ferromagnétiques, une énergie d'anisotropie superficielle, dépendant de l'orientation de l'aimantation spontanée par rapport à la surface et ne présentant d'ailleurs aucun rapport avec le phénomène classique de champ démagnétisant de forme. Cette énergie de surface, de l'ordre de O, I à I erg/cm2, est susceptible de jouer un rôle important dans les propriétés des substances ferromagnétiques dispersées en éléments de dimensions inférieures à I00 Å. Dans la seconde partie, on montre, en adoptant le point de vue précédent, que dans les solutions solides ferromagnétiques à deux constituants au moins, traitées à chaud dans un champ magnétique, les atomes proches voisins d'un atome donné doivent se répartir d'une façon anisotrope autour de ce dernier et donner naissance à une surstructure d'orientation. Par trempe, cette surstructure est susceptible de se conserver en faux équilibre à basse température et se manifeste par l'apparition d'une anisotropie magnétique de caractère uniaxial. Les phénomènes sont précisés par le calcul, notamment le rôle de la concentration, dans le cas de différents réseaux cubiques simples et dans le cas d'une substance isotrope par compensation. L'anisotropie calculée est de l'ordre de I03 à I05 ergs/cm2, mais paraît dépasser largement ces valeurs dans des cas exceptionnels. Cette théorie rend compte des propriétés des ferronickels traités à chaud dans un champ magnétique et, en particulier, des monocristaux de permalloy. On suggère le rôle possible de ces effets dans l'alnico V et les ferrites de cobalt orientés. Dans une troisième partie, on montre que l'on peut créer une surstructure d'orientation dans une solution solide quelconque au moyen d'une déformation élastique à chaud et la conserver par trempe. Si la solution solide est ferromagnétique, les surstructures ainsi créées donnent naissance à une anisotropie magnétique de caractère uniaxial. En s'appuyant sur une théorie sommaire des propriétés élastiques des solutions solides développée à cet effet, le phénomène est soumis au calcul : on trouve des anisotropies de I04 ergs/cm3 pour des tensions de I0 kg/mm2 , dans le cas des ferronickels. On propose d'interpréter par la création de telles surstructures l'anisotropie magnétique uniaxiale des ferronickels quasi unicristallins laminés à froid, la déformation plastique permettant aux atomes de prendre la répartition d'équilibre correspondant au système des tensions appliquées. Dans les ferronickels polycristallins laminés ou étirés,...
SOMMAIRE. -Une première partie du travail ( § 1 à 10) est consacrée à l'interprétation des expériences de M. Manders sur les variations, en fonction de la température, de la susceptibilité magnétique de quelques solutions solides à base de nickel (Ni et Al ou Ti, Sn, Sb, V, Mo, W, Cr). On étudie et on interprète les variations, en fonction du titre, de la constante de Curie et du coefficient de paramagnétisme constant superposé. Oo en déduit que les électrons magnétiques du nickel restent en nombre constant lorsqu'on passe de l'état ferro à l'état paramagnétique.Dans une deuxième partie (g 11 à 29), on expose comment on peut définir et calculer une énergie d'interaction magnétique entre deux atomes voisins porteurs de moment, à partir des données expérimentales, soit pour les ferromagnétiques, soit pour les corps à champ moléculaire négatif (Pd et Pt), soit pour les corps paramagnétiques à susceptibilité indépendante de la température (Mn, Cr, Ti, Mo, Ru, Rh, etc.). On étudie ensuite les variations de l'énergie d'interaction avec la distance entre les couches magnétiques des atomes interagissant et on montre qu'en première approximation l'énergie d'interaction ne dépend que de cette distance et varie très régulièrement avec elle. Cette conception permet d'interpréter et de relier entre eux un certain nombre de faits expérimentaux dont quelques-uns sont passés en revue.Enfin, en supposant qu'il existe un couplage entre le réseau cristallin et les spin responsables du magnétisme des métaux, apparaissent des propriétés curieuses qui semblent être un point de départ pour expliquer les propriétés magnétiques compliquées du platine ( § 18, 19 et 30).
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Sommaire. 2014 Ce travail est consacré à l'étude théorique des lois du traînage magnétique des substances massives dans des champs magnétiques faibles vis-à-vis du champ coercitif, c'est-à-dire dans le domaine de Rayleigh. On suppose que les fluctuations thermiques permettent aux parois de séparation entre les domaines élémentaires de franchir un obstacle, normalement caractérisé par un champ critique H, sous l'action d'un champ appliqué h, inférieur à H. Dans une première Partie, en prenant comme point de départ une expression très générale de la probabilité de passage des obstacles en fonction de H 2014 h, on montre que l'effet des fluctuations au bout d'un intervalle de temps t est en gros équivalent à celui d'un champ magnétique alternatif décroissant fictif, d'amplitude initiale égale à S (0,577 + C + log t), où S et C sont des constantes dépendant de la nature de la substance, sensiblement indépendantes du champ magnétique et du temps. On en déduit l'expression de la loi de première aimantation, de l'aimantation rémanente, etc., en fonction de h et de t, ainsi que l'action d'un revenu à la température T. On en déduit aussi la susceptibilité réversible et les pertes dans un champ alternatif faible et l'on montre l'existence d'un angle de perte 03B4, indépendant en première approximation du champ et de la fréquence, dont la valeur est proportionnelle à S; on trouve une relation entre 03B4 et la variation avec la fréquence de la suscéptibilité réversible. Dans une deuxième Partie, on attribue les fluctuations thermiques aux fluctuations du champ magnétique de dispersion créé par les fluctuations de direction de l'aimantation spontanée : on trouve que le carré moyen du champ de fluctuation est égal à 403C0kT/v où v est le volume moyen affecté par les discontinuités d'aimantation. On évalue également l'ordre de grandeur du temps de disparition d'une distribution donnée du champ de dispersion et l'on calcule finalement la probabilité de passage d'une paroi au-dessus d'un obstacle, en fonction de Hh, ainsi que les valeurs de S et de Q. Pour les aimants du type Al-Ni-Co, on trouve que S est voisin de 2 Oe et Q voisin de 20.
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