Rice improvement for disease resistance has scarcely involved farmers' knowledge in Sub-Saharan Africa. A participatory rural appraisal was conducted in two main rice cultivation areas in Burkina Faso to assess farmers' awareness of rice production constraints with emphasis on rice yellow mottle disease (RYMD) and its management. Farmers' preference for rice varieties to be used in the breeding program was also assessed. Major concerns for rice cultivation as perceived by farmers were water shortage and RYMD. However, relative importance of each constraint depended on the survey areas, RYMD being prominent at Banzon while water shortage predominated at Mogtedo. Mogtedo farmers preferred rice variety FKR19 because of its tolerance to drought. At Banzon, farmers' first criterion was taste which was reflected in the choice of variety FKR18. Yield was also a major criterion in both areas, positioning NERICA varieties FKR56N, FKR62N, and FKR60N among the top preferred varieties. Farmers mentioned RYMD as the most important rice disease. Most farmers used varietal shifts or pesticide treatments for RYMD management. RYMD incidence reached 28% in average at Banzon over the 2012-2013 main growing seasons. In rice varieties FKR56N, FKR62N and TS2, diseased plants yielded 79.3% less than the healthy ones. Accordingly, based on disease incidence, overall yield loss in the study area was estimated at 22.3%. Altogether, rice production can be significantly increased by taking RYMD into account in a participatory rice breeding strategy.
; Tel : (225) 01 50 10 93/(225) 07 42 64 85, Tél./Fax : (225) 32 77 17 00 RESUME La crise mondiale du riz survenue en 2008 a montré l'impérative nécessité pour les pays tributaires des importations comme la Côte d'Ivoire, d'assurer leur autosuffisance. La fertilisation minérale figure parmi les cinq axes stratégiques définis pour l'accroissement de la production rizicole en Côte d'Ivoire. Sachant l'effet stimulateur de l'engrais azoté sur le développement de certaines maladies telle que la Pyriculariose du riz, un essai a été conduit dans le but de savoir l'influence d'une application optimale de l'azote sur l'épidémie de la Panachure jaune du riz ou Rice Yellow Mottle Virus (RYMV). L'étude a été réalisée selon un dispositif expérimental en SPLIT-PLOT comportant quatre niveaux d'azote (0 kg N Ha -1 , 30 kg N Ha -1 , 60 kg N Ha -1 , 120 kg N Ha -1 ), trois niveaux de phosphore (0 kg P Ha -1 , 13 kg P Ha -1 , 26 kg N Ha -1 ) et 10 génotypes de riz irrigué. Les résultats ont montré que le phosphore et l'interaction NxP n'ont aucun effet significatif sur l'épidémie de RYMV. A l'opposé, les analyses ont mis en évidence un effet significatif de l'azote sur l'incidence de la Panachure jaune à des doses comprises entre 0 et 30 Kg N Ha -1 . Cet intervalle de doses étant en deçà de celui des doses recommandées en Côte d'Ivoire, l'intensification de la riziculture aquatique par une fertilisation azotée optimale, n'aura pas d'incidence significative sur le développement de la Panachure jaune. Il faudra cependant sensibiliser les riziculteurs sur l'intérêt d'appliquer des doses d'engrais recommandées dans la lutte contre la virose.
Trois antécédents culturaux, constitués par le soja, le niébé et le riz ont été mis en place, selon un dispositif en bloc de Fisher, en première année. A partir de la deuxième année, une jachère naturelle de 3 ans a été ajoutée aux trois premiers antécédents. Le riz (NERICA1) a été semé sur les quatre antécédents et 4 combinaisons de doses d'engrais NPK 12 24 18 et d'urée composées du quart, de la moitié, des trois quarts de la dose complète vulgarisée et la dose complète vulgarisée (NPK : 200 kg/ha et Urée : 100 kg/ha) et leur témoin sans engrais ont été appliqués. Ainsi, un dispositif en Split plot a été installé, avec, comme facteur principal, l'antécédent cultural et comme facteur secondaire, la fertilisation minérale. En première année, les cultures du soja, du niébé et du riz, avec une production de biomasse aérienne sèche de 410 g/m 2 pour le soja, 209,38 g/m 2 pour le niébé et 210,08 g/m 2 pour le riz, ont entraîné une augmentation des densités apparentes moyennes des sols de 1,58 à 1,67 g/cm 3. En deuxième année, la décomposition de ces résidus de récolte, a entraîné une amélioration des densités apparentes moyennes de 1,67 à 1,61 g/cm 3 et des teneurs en eau moyennes des sols du tallage (56,10 mm) au remplissage des grains de riz (75,83 mm) qui ont favorisé l'assimilation des engrais minéraux. Ainsi, la jachère naturelle de 3 ans qui n'a pas eu de précédent cultivé, n'a pas été influencée par les différentes doses d'engrais au niveau du rendement avec une moyenne de 2637,48 kg/ha de riz paddy. Par contre, la dose complète d'engrais (200 kg/ha de NPK 12 24 18 + 100 kg/ha d'urée) a généré son meilleur rendement en riz paddy (2333,3 kg/ha) sur l'antécédent riz, la demi-dose d'engrais sur l'antécédent soja (2500 kg/ha) et les trois quarts de la dose d'engrais sur l'antécédent niébé (3000,8 kg/ha). Les cultures des légumineuses étudiées, tout en diminuant la densité apparente des sols, ont donc entraîné une réduction des besoins d'engrais minéraux en riziculture pluviale.
RESUMELa salinisation des sols constitue l'une des principales menaces à la productivité agricole dans les zones estuariennes du Sénégal. La mycorhization pourrait améliorer l'efficacité de la méthode biologique de désalinisation des sols. Atriplex lentiformis associé ou non au champignon Rhizophagus irregulare a été observé en milieu réel, et en serre dans un dispositif bi-factoriel (mycorhization et salinité) en blocs complets randomisés avec 3 répétitions. Les variables mesurées sont la hauteur, le diamètre, la litière, la teneur en eau, en sodium des plants, la salinité et l'acidité du sol. Les résultats montrent un taux de mortalité supérieur à 90% en milieu réel. Les individus plantés sur ados ont développé un enracinement superficiel alors que les semis naturels ont présenté un système racinaire pivotant et profond. La mycorhization a entraîné une réduction de la mortalité de 5,56%, une importante persistance des feuilles, une teneur en eau plus élevée dans les tiges et racines que dans les feuilles et enfin un stockage de sodium plus élevé dans les feuilles. La dose de sel 186 g.l -1 a été létale pour Atriplex lentiformis, mycorhizé ou non. La symbiose endomycorhizienne améliore ainsi le comportement de Atriplex lentiformis en milieu salé.
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